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Moribababougou et Gabacoro droit: les jeunes montent au créneau contre la spéculation foncière

Le collectif pour la Défense du Patrimoine Foncier de Moribabougou-droit a organisé le Dimanche 25 février 2018, un sit-in à l’entrée de Moribabougou. Le but visé est d’alerter les plus hautes autorités de notre pays sur les multiples menaces auxquelles est confronté la  réserve foncière des communes rurales de Moribabougou et N’gabacoro-Droit.

À 10 heures du matin déjà, plusieurs jeunes et Associations ont commencé à occuper l’entrée des deux communes. Sur leurs banderoles, ont pouvait lire «non à l’occupation des places publiques, non au banditisme foncier ». Ce cris de cœur des jeunes  s’expliquent par les ventes illégales et menaces qui planent sur les réserves foncières des communes de Moribabougou et N’Gabacoro-Droit. Ces ventes touchent les espaces verts, les lieux de divertissement et les servitudes des rivières et du Fleuve. Pour le CDPFMD “ça suffit-A sera, adan na”. L’organisation lance un vibrant appel au Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et ses services décentralisés, au Préfet du cercle de Kati, aux maires des communes de Moribabougou et N’gabocoro-Droit, aux chefs des villages et aux religieux des quartiers et communes de prendre leurs responsabilités.
Le Président de l’Association Ibrahima Kébé a informé qu’ils  organiseront une veille citoyenne sur tous les espaces publics. Elle consistera à recenser l’ensemble des espaces publics des deux communes ; mettre en place des plans futuristes d’aménagement des espaces ; marquer et protéger les espaces ; protester contre toute initiative d’accaparement ou de spoliation des espaces ; attaquer en justice toute personne (physique ou morale) qui se rendrait coupable ou complice d’un acte de dégradation des espaces publics.

De ce fait, le cas de la présidente des femmes de CODEM et cheffe de cabinet du ministre de l’environnement Mme GologoMimi Diarra n’est pas une exception. Selon les sources sur le terrain, elle aurait acheté une partie du fleuve à côté de l’ancien poste de contrôle de Moribabougou et à même commencer à remplir avec du banco l’endroit afin de mieux construire une demeure. Le collectif envisage de porter plainte dès lundi contre tous ceux qui ont achetés et contribués à vendre les espaces publics des deux communes.

ABK

Source : Le Fondement

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