Depuis lundi dernier, sur les berges du fleuve Niger, la place du cinquantenaire abrite la dixième édition du festival OGOBAGNA. Des artisans venus de toutes les régions du Mali et de la sous-région y exposent. Selon les organisateurs, toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité des festivaliers. Au menu de OGOBAGNA plusieurs activités avec des innovations.
Ils sont venus des régions du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Benin de la Guinée Conakry, pour prendre part à cette dixième édition du festival OGOBAGNA. Le site accueille par jour des centaines de visiteurs. Pour ces premiers jours de festival, si certains affirment faire de bonnes affaires, d’autres, par contre déplorent le manque de clientèle et espèrent une évolution les jours suivants. « On vient du Burkina Faso. On venait de Faso Danfani avec des belles chemises, mais pour le moment, on n’a pas encore eu les clients », s’inquiète cet exposant burkinabé. « Je viens de Badiangara. Pour moi, c’est la médecine traditionnelle, soigner des gens sur place. On est très content parce que même l’année passée, ce n’était pas comme ça », affirme avec joie un guérisseur traditionnel « Le marché est un peu lent, il n’y a pas beaucoup de visiteurs d’abord », évoque un vendeur malien.
La sécurité garantie
Toutes les mesures sont prises pour la sécurité des festivaliers rassurent les organisateurs. En plus des animations habituelles, cette année, ils proposent des nouveautés. Joseph Dougnon, membre de la commission d’organisation. « Cette année, en plus de différentes éditions, nous avons d’autres innovations par rapport à la lutte, aux courses de pirogue, nous avons un espace pour les enfants », explique M.Dougnon.
Revoir les prix des articles et du billet d’entrée
Les visiteurs de leur côté regrettent l’augmentation du prix du billet d’entrée. « Chaque année, je viens, cette année, on peut dire que les prix des marchandises sont en hausse. Même le prix du billet d’entrée a augmenté, c’était 2000 francs CFA l’année passée et cette année, on entend 3 000 francs, tout le monde n’a pas ce moyen », se lamente une visiteuse.
Les organisateurs soutiennent que ce festival contribuera largement à l’atteinte des objectifs des autorités, cette année décrétée année de la culture au Mali.
