Précisons que sur les points de revendications du préavis de grève cinq ont déjà fait l’objet d’accord à l’issue de plusieurs commissions de conciliation notamment la mise en place du fonds social non respecté, l’instauration des primes et indemnités (pollution, salissure et risques), le respect des droits syndicaux (arrêt des affectations abusives), la définition claire des attributions du Responsable de la Direction ainsi que l’instauration d’une Direction technique appropriée, le paiement du 13ème mois de salaire le 31 décembre au plus tard.
A en croire un des responsables syndicaux, le syndicat a signé plus de quatre protocoles d’accord sur les points cités plus haut. Malgré tout, la gérante traine les pieds dans la mise en œuvre de ces doléances. Et de poursuivre que cette fois-ci ils sont décidés à aller jusqu’au bout c’est-à-dire la satisfaction totale de nos doléances. « Les protocoles d’accord de conciliation entre la gérance et le syndicat sous l’égide de la Direction nationale du travail depuis 2019 jusqu’à présent ne sont pas respectés du fait de la négligence de la gérance », a déploré le responsable syndical.
Notons que dans le préavis dépôt sur la table du ministre en charge du dialogue social, l’organisation syndicale réclame entre autres l’augmentation des salaires de 20% conformément au protocole d’accord N°0298/CNPM-SG conclu entre le gouvernement et les syndicats, la régularisation et la mise en conformité des agents du nouveau Centre de Kanadjiguila et des autres centres intérieurs, l’annulation des décisions de mutation en pleine année scolaire des syndicalistes de MTS, l’implication du syndicat dans le processus de recrutement afin de veiller à la transparence de ce processus.
Par ailleurs, le syndicat dénoncé également la décision de la gérante consistant à rétrograder certains travailleurs à cause de leur opinion syndicale sans une autre justification, la monopolisation du secteur des visites techniques des véhicules par une seule famille depuis plus de 25 ans sous le regard complice des différents ministres en charge des Transports qui se sont succédés à la tête du département.
L’actuel ministre en charge des Transports, Makan Fily Dabo est désormais interpelé afin de procéder à la relecture du Cahier de charge et s’assurer de sa mise en œuvre. Ainsi, conformément aux dispositions réglementaires de la sous-région, il doit également procéder à la démonopolisation du secteur afin d’abréger la souffrance des Maliens.
Mama PAGA