A peine les élections municipales du 20 novembre terminent, les soldats maliens ont quitté le village de Mondoro, dans les localités de Douentza. Selon nos sources, ceux-ci n’étaient venus que pour le bon déroulement du scrutin et non pour sécuriser les populations et leurs biens.

Suite à leur départ, des individus armés ont assiégé hier lundi 27 novembre 2016, ladite localité. De porte en porte, ils ont tabassé et fouetté tous les habitants pour n’avoir pas boycotté les élections.

Les populations indignées, dénoncent l’attitudes des autorités du pays d’avoir ordonner le retrait des forces de sécurité en cette période d’insécurité. « On nous a montré que nous ne sommes utiles que pendant la période électorale…cette attitude montre à suffisance l’indifférence des autorités du pays à notre égard », a déploré un habitant joint par téléphone.

Le nouveau far west. C’est le mot seul qui vient à l’esprit quand il s’agit de parler les localités de Douentza où l’on n’est pas loin d’assister à un passage par Hobbes, c’est-à-dire une gestion de nature où la loi du plus fort est la règle. Les militaires se font agresser sur leur chemin, en plus forte raison les populations.

Cela fait presqu’une année que la presse tire la sonnette d’alarme sur le phénomène de l’insécurité dans la zone. Cependant, rien n’a changé.

Si ce phénomène perdure aujourd’hui dans la zone de Douentza, les autorités maliennes en sont pour quelque chose, pour la simple raison que l’effectif militaire conforme, n’a jamais été déployé pour la sécurisation de la zone, malgré que la menace s’intensifie.

La rédaction