Si le Mali est l’héritage commun que nos ancêtres ont bien voulu nous léguer, il sera bien que ceux là qui ont été choisi par le peuple malien aient l’obligeance de communiquer avec le peuple sur les grandes décisions ou les nouvelles orientations du pays. Tout se trame au sommet de l’État sans demander l’avis et l’aval des maliens.
Il est certes vrai que c’est à travers le jeu démocratique que les pouvoirs législatifs exécutifs et judiciaires émanent de l’aspiration du peuple mais cela ne veut pas dire que les dirigeants décident seuls du sort du Mali qui est l’héritage commun.
Le vrai problème du désaccord entre gouvernants et gouvernés est le manque de considération de la volonté du dernier et le déficit de communication. Que nos dirigeants sachent qu’ils sont les commis du peuple et qu’ils doivent leur rang et leur statut au peuple.
Comme le dit la démocratie, pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Alors que l’avis de ce peuple soit pris en compte vu que ces dirigeants là sont censés partir un jour laissant le pays au peuple pour qu’il décide du nouveau chemin qu’il souhaiterait que le pays emprunte.
Que le devoir du peuple ne se limite pas aux élections, que les dirigeants se sentent redevables au peuple et vice versa, que chacun joue sa partition en donnant le meilleur de soi pour que vive le grand Maliba et qu’il soit compétitif au rendez vous des nations. Notre salut en dépend
Sory Diabakaté
Source: La Sirène