Les autorités maliennes et la Communauté internationale viennent de parapher le projet d’accord de paix et de réconciliation nationale soumis par le médiateur algérien. Si, le gouvernement juge cet accord bon pour un retour définitif de la paix et que l’essentiel a été préservé, tel n’est pas le cas pour certaines forces vives de la Nation qui ont critiqué le contenu dudit document.

 

En attendant la signature de la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui dit consulter sa base, avant toute décision, le présent accord paraphé par les autorités, ne semble pas fait l’unanimité auprès des forces vives de la Nation. En effet, si d’aucunes approuvent l’accord, d’autres le rejettent. Le Coren et le parti CNAS-Faso Hèrè n’ont pas caché leur inquiétude face audit accord paraphé par les autorités. Ils ont vivement condamné son contenu, arguant qu’il ne pourra jamais  ramener une paix durable.

À ces critiques des forces vives de la Nation, beaucoup d’autres voix commencent à se faire entendre pour défendre cet accord. À les entendre, le mot Azawad contenu dans le document ne peut pas être source de discorde. D’autant que ce mot est vide de son contenu politique. Encore qu’ils disent que si on reconnaît le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla), portant le nom Azawad  comme interlocuteur aux négociations, il est difficile de se séparer de ce mot Azawad ou de le blâmer. Car, au préalable, on devait tout mettre en œuvre pour que le Mnla change de nom, avant d’entamer toute négociation. Et si tel n’a pas été le cas, il n’y a pas de quoi à polémiquer, d’autant qu’il est vide du contenu politique.

Mieux, l’accord consacre une décentralisation poussée. Toute chose qui permettra aux collectivités de prendre en compte les préoccupations des populations et de mieux s’administrer. D’aucuns vont plus loin en disant que cet accord est une chance pour le Mali.

Le borgne

Source : L’œil du Mali