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Mohamed Aly Bathily au meeting de l’Apm à Kati : « Je n’ai rien à voir avec le RPM »

Le président des APM, non moins ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières dont le cheval de bataille est la lutte contre la spéculation foncière, était très remonté contre les responsables du RPM ce samedi 2 avril dernier lors du meeting organisé par les Associations pour le Mali.

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Il a semblé avoir une longue dent contre le député Moussa Timbiné qu’il a accusé de le diffamer dans les couloirs de l’hémicycle. Mais Bathily estime qu’il s’en fout de ce que ce dernier raconte à son sujet. Il affirme aussi ne pas connaitre ce dernier, mieux, qu’il n’a pas besoin de lui. Le ministre va plus loin en disant : « je n’ai rien à voir avec le RPM ». Ceci dit, il soutient qu’il est en mission du Président de la République donc, il ne se reproche rien. Visiblement, Moussa Timbiné et ses camarades du RPM ont le don de mettre le « justicier » dans tous ses états. En tout cas, la guerre semble s’ouvrir entre les deux camps.

 

Libération de la zone aéroportuaire :

Enervé contre le prêcheur Bandiougou, Me Bathily s’en remet à Dieu

Le ministre des Domaines de l’Etat en avait bien gros sur le cœur ce samedi. Il donnait l’impression d’avoir très mal dormi à cause du prêcheur Bandiougou Doumbia. C’est la raison pour laquelle, à l’entame de son allocution face aux paysans, il s’en est violemment pris à ce dernier. Selon lui, ce dernier l’a traité de tous les noms d’oiseaux dans un prêche à cause de la zone aéroportuaire. Bathily affirme que Bandiougou l’accuse d’avoir démoli des constructions appartenant à des pauvres dans cette zone. Or selon lui, ces gens ne sont pas en règle, car la zone aéroportuaire est protégée par la loi. Même si Bathily affirme ne pas être fâché contre le prêcheur, il a cependant affirmé qu’il laisse Dieu se charger du cas Bandiougou. Car, Dieu sait que ce dernier a menti sur lui. Le ministre pense que celui qui est supposé prêcher le nom de Dieu ne doit pas mentir.

 

 

Lancement du passeport biométrique malien

Vers la fin du calvaire !

On n’y est. Annoncé depuis plusieurs mois, l’établissement du passeport biométrique du Mali est une réalité maintenant. Le top-départ de cette opération a été donné ce 04 avril par le Ministre de la Sécurité et de la protection civile,    le Colonel-major Salif Traoré, lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la Direction de la Police des frontières. Ce document réputé infalsifiable devrait non seulement renforcer la sureté nationale mais aussi faciliter l’accès des Maliens aux autres pays du monde. Car plusieurs Etats exigent le passeport biométrique pour traverser leurs frontières en ces temps d’attaques terroristes. Il faut noter que l’occasion de ce lancement officiel a été mise à profit par les agents de police pour enrôler 281 demandes avant de les transmettre à la direction de Mali Solutions Numériques, l’entreprise retenue pour la confection dudit document. Il faut noter que pour l’occasion, le Ministre avait à ses côtés le Directeur général de la Police nationale, le Contrôleur général Moussa Ag Infahi.

 

Abolition de la peine de mort :

Le député Alkeidi Touré réfute l’argumentaire d’Amnesty

Si Amnesty International pense que la peine de mort viole les droits humains et, de ce fait, milite pour son abolition, l’honorable Alkeidi Touré n’est pas de cet avis et affirme que cet argumentaire ne suffit pas pour abolir la peine de mort.  Selon le député, les abolitionnistes justifient leur position par d’éventuelles erreurs judiciaires. «Autant il peut avoir des erreurs à condamner des innocents, autant il y a la preuve que l’auteur a froidement abattu sa victime d’une manière atroce et avec suffisamment de preuves pour sa culpabilité. Là, il n’y a pas d’erreur et qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse de cette personne ?», interroge Alkeidi Touré.

En réponse, Mohamed Béchir Sangaré, Coordinateur d’Amnesty International Mali, dira que l’opinion est versatile. Selon lui, Amnesty a une seule conviction: «La peine de mort viole le droit à la vie. C’est pourquoi Amnesty International s’engage dans le monde entier et sans exception pour son abolition».

Ce fut hier, à l’Assemblée nationale, lors du lancement du rapport 2015 d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécutions.

 

19e Edition du festival de Markala

Un haut responsable politique s’inscrit dans le sabotage

Alors que le  Fesmamas, le premier  festival du Mali  se veut un cadre fédérateur des filles et fils de Markala, un haut responsable politique de la localité a quant lui, choisi de prendre tout le monde à contre-pied en s’inscrivant dans le sabotage de cette 19ème édition. La forfaiture a filtré par la notabilité de la commune qui a courageusement annoncé avoir reçu la visite du saboteur leur demandant de boycotter l’évènement en ne se rendant pas sur les lieux de la cérémonie d’ouverture. Ce que les dignes chefs coutumiers n’ont visiblement pas suivi vu leur présence très remarquée tout au long du festival. Pire, ils ont dénoncé le nageur en eau trouble auprès du comité d’organisation. Ce qui a aussitôt mis la puce à l’oreille des organisateurs sur les raisons de l’absence injustifiée du Préfet de Markala et la brève apparition du Maire de la commune lors de la cérémonie d’ouverture. Très étonnant de leur part quand on sait la notoriété nationale et internationale du Fesmamas et que la présente édition accueillait des invités de marque dont Djoncounda Traoré, le Secrétaire général du Ministère de la Culture et celui de la Réconciliation nationale, ainsi que le député de la circonscription, entre autres. Ceci expliquerait donc cela. Selon le comité d’organisation et son président, Paul Boro, cette édition reste l’une des plus difficiles dans sa mise en œuvre tant le parcours était jonché des peaux de banane. Mais ils ont réussi, une fois de plus, à gratifier la population et les nombreux invités de concerts, de danses de masques et autres courses de pirogues. C’est volontairement que nous taisons le nom de ce haut responsable politique de la commune afin de lui permettre, à défaut de se racheter, d’éviter de pareils agissements à l’avenir. Car s’il se croit nageant dans une eau trouble, nous voyons son dos pointer largement hors de l’eau.

La Rédaction

Source: Le Pretoire

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