C’est à travers un communiqué que l’information a été donnée à la presse. Selon ledit communiqué, l’Accord d’Alger n’est pas applicable en l’état.
“Le Mali doit reprendre la main, car le Mali appartient aux Maliens. C’est à eux d’apprécier le contenu de cet accord et de décider de son application en l’état, ou non’’, lit-on dans ce communiqué.
Selon celui-ci, “en voulant imposer et accélérer l’application d’un accord qui n’a jamais été soumis au peuple, les autorités actuelles de la transition au Mali ne rassurent pas les Maliens sur la question de l’accord d’Alger, version 2015’’.
“En effet, selon ces organisations de la société civile, cet accord illégal, illégitime, au contenu néfaste pour le Mali ne doit et ne peut pas être mis en œuvre sans prendre en compte la volonté du peuple souverain du Mali.’’
C’est pourquoi, le FRAA, (Front du Refus de la mise en œuvre de l’accord d’Alger), Dugu ti sébén, et Songhoy Chaawara batoo, en association avec d’autres alliés, ont décidé d’organiser un grand meeting citoyen, samedi 13 mars à partir de 16h00 au Mémorial Modibo KEITA.
Ces organisations veulent se mobiliser pour dire “NON à l’application de cet accord inique qui conduira inexorablement à la partition du Mali, à l’exclusion de la majorité silencieuse des communautés sédentaires, à un fédéralisme imposé par un groupuscule armé qui ne représente que lui-même à la politique du « deux poids, deux mesures », à l’impunité’’.
Cet appel s’adresse à en croire les organisateurs, à la classe politique, à la société civile, à la diaspora, aux maliennes et maliens, épris d’un Mali Un et indivisible, républicain, démocratique et laïc.
Pour rappel, il y a deux semaines la diaspora malienne en France lançait le même appel avec presque la même exigence.
Bourama Kéïta
Source: LE COMBAT