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Mme Diallo Aïda Koné, directrice générale du Bureau Malien du Droit D’auteur (Bumda) : “Ensemble donnons-nous la main, mère, sœur, fille, épouse, pour refonder le Mali que nous voulons”

“La Loi 052 n’est pas appliquée à hauteur de souhait même si on s’efforce de faire un tant soit peu”

Mme Diallo Aïda Koné, directrice générale du Bureau malien du droit d’auteur (Bumda) estime que la Journée internationale de la femme est une belle occasion pour les femmes de se mettre ensemble pour voir les avancées en termes de droits, mesurer ceux qui sont des acquis et se projeter dans les perspectives. Avant de rappeler que la femme, de nos jours, a un rôle important à jouer dans la refondation du Mali. “Nous sommes les actrices de la refondation du Mali et pour cela, le pays compte sur nous et a besoin de nous. Bonne fête à toutes les femmes du Mali. Un clin d’œil aux hommes pour leur accompagnement” précisera-t-elle.

Aujourd’hui-Mali : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Aïda Koné : Je suis Aïda Koné épouse Diallo, juriste de formation, actuellement directrice générale du Bureau malien du droit d’auteur.

Quel sens donnez-vous à la Journée internationale des droits de la femme ?

A mon humble avis, la Journée internationale des droits des femmes revêt un sens élevé de prise de conscience des femmes face à leurs droits. Je fais allusion aux droits naturels, au droit à la sécurité, droit à l’éducation, droit au foncier et j’en oublie volontiers. C’est l’occasion pour les femmes de se mettre ensemble pour voir les avancées en termes de droits, mesurer ceux qui sont des acquis et se projeter dans les perspectives. L’occasion est ainsi offerte aux femmes de discuter, de sensibiliser et surtout mobiliser toutes les femmes pour mener des actions.

“Rôle et place de la femme dans la refondation du Mali” est le thème national de l’édition 2022, quel est votre point de vue sur ce thème ?

La femme de nos jours a un rôle important à jouer dans la refondation du Mali. D’abord actrice au premier plan, la première place revient à la femme pour donner le sursaut national en éduquant, sensibilisant afin d’éveiller les consciences. La femme peut et doit servir de bréviaire pour la refondation du Mali afin que nous retrouvions nos repères.

Quel bilan faites-vous de l’application de la Loi 052 ?

Quand on fait un coup d’œil rétrospectif de l’adoption de la Loi 052 à nos jours, on peut sans risque de se tromper dire que cette loi n’est pas appliquée à hauteur de souhait, même si on s’efforce de faire un tant soit peu. Mais beaucoup reste encore à faire. C’est l’occasion rêvée pour nous, femmes, de faire le bilan de cette loi en termes d’avancées et ensuite nous projeter dans le futur afin que cette loi soit appliquée dans tous ses contours.

Pouvez-vous nous parler de votre association, entreprise, poste… ?

Mon entreprise est le Bureau malien du droit d’auteur qui est un Établissement public à caractère professionnel doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour mission l’organisation et la défense des intérêts moraux, matériels et professionnels des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques, ainsi que leurs ayant-droits.

A cet titre, il est chargé de percevoir et repartir les redevances de droits d’auteur et de droits voisins ; établir entre les auteurs d’œuvres et les usagers de ces œuvres, les relations nécessaires à la protection de leurs droits ; administrer tous les droits conférés par la législation en vigueur sur la propriété littéraire et artistique relative à la représentation publique, la traduction et l’adaptation la reproduction par quelque moyen que ce soit des œuvres littéraires et artistiques….

En tant qu’entrepreneure ou leader féminine, avez-vous un message à l’endroit de vos sœurs et filles ?

Je dis à toutes les femmes du Mali que nous pouvons car nous devons agir pour changer l’écosystème à notre faveur. Pour cela, aucune d’entre nous ne doit rester à la traîne dans quelque sphère que nous soyons. Nous sommes les actrices de la refondation du Mali et pour cela, le pays compte sur nous et a besoin de nous. Ensemble donnons-nous la main, mère, sœur, fille, épouse, pour refonder le Mali que nous voulons. Je fais allusion à un Mali exempt de corruption, d’égoïsme, d’insultes. Un Mali de paix, d’entraide, de cohésion sociale, je dirais tout simplement un Mali havre de paix et de bonheur. Bonne fête à toutes les femmes du Mali. Un clin d’œil aux hommes pour leur accompagnement.

Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui-Mali

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