Un panel de haut niveau portant sur les « Enjeux et défis liés à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger » s’est tenu le mercredi 26 juillet 2023 au siège du Conseil National de la Société Civile du Mali (CNSC). Ce panel entre dans le cadre des sessions thématiques d’harmonisation des positions communes de la société civile afin de contribuer efficacement à la réussite de la transition.
L’on notait à cette rencontre, la présence du 1er vice-président du CNSC, Yacouba Dembélé ; du représentant de l’Union Européenne, Allaye B. Dicko et d’une forte représentativité des membres du consortium de la société civile dont la CAFO, le CNJ etc.
Premier à prendre la parole au cours de ce panel, Badra Alou Sacko, en sa qualité de président du comité technique et de suivi, a fait le diagnostic de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger. A ses dires, cela fait pratiquement huit ans que cet accord a été signé sans que nous ne parvenions à voir le bout du tunnel. Le retrait de la MINUSMA au Mali, dit-il, doit être mis à profit par la société civile pour dégager une position commune concernant l’accord.
Ce panel, faut-il le rappeler, est organisé à la suite de celui portant sur les élections générales par les organisations de la société civile du Mali membres du consortium composé du CNCS, du Forum des organisations de la société civile (FOSC), de la Coordination des Associations et ONG Féminines (CAFO), du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ) et de la Plateforme des Femmes-leaders du Mali (PPFLM).
Dans son discours d’ouverture, le 1er vice-président du CNSC, Yacouba Dembélé, dira que l’objectif général de ce panel est d’échanger sur l’Etat de mise en œuvre de l’Accord d’Alger, les goulots d’étranglements et les risques majeurs en vue de proposer des initiatives de relance par la société civile du Mali. De façon spécifique, il s’agira de faire le point de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger ; de partager les difficultés et contraintes majeures constatées dans la mise en œuvre dudit accord ; de formuler des recommandations pour la relance de la mis en œuvre de l’accord.
Le 1er vice-président du CNSC s’est réjoui du fait que le panel sera animé par des Experts dotés d’une grande expérience et qui ont travaillé sur le processus de mise en œuvre et de suivi afin de rapprocher les points de vue des différentes parties prenantes avec la participation de la communauté internationale. Yacouba Dembélé a adressé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD et la délégation de l’Union Européenne.
Dans un exposé, le coordinateur de la défense et de sécurité au comité de suivi de l’accord, le colonel major Mamadou Kéita, a noté quelques avancées enregistrés dans la mise en œuvre de l’accord et les contraintes et défis qui se posent.
Sidiki Dembélé
Le Républicain