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Mise en œuvre de l’Accord: le PM promet d’accélérer la cadence

Le Comité de suivi de l’Accord (CSA) a tenu sa 43e session ce 29 juin à Bamako. Présidée par l’Algérie, chef de file de la Médiation internationale, cette cession a permis aux participants d’examiner les engagements pris par les parties lors de la 5e réunion de haut niveau tenue à Kidal ainsi que ceux de la 42e session ordinaire de Kayes tenues respectivement aux mois de février et mars 2021.

 

Cette session à laquelle a pris part pour la première fois le nouveau Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations-unies, Chef de la MINUSMA, se déroule aux lendemains de la commémoration des 6 ans de la signature dudit Accord. Elle était également la première après le coup de force du 24 mai 2021 au Mali et la mise en place du Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA.
Lors de cette rencontre, les participants ont fait le point des avancées enregistrées à l’intersession, à travers une communication qui a été présentée par le gouvernement.
Le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA a dirigé la délégation gouvernementale qui était composée de neuf ministres. Il a déclaré qu’une accélération de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation est l’une des principales priorités des autorités de transition.
Il a en outre affirmé que l’Accord pour la paix et la réconciliation devrait être mis en œuvre de manière « intelligente » de manière créative et inventive.
Il a ajouté qu’à l’exception des 4 principes consacrés dans l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, à savoir l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la souveraineté ainsi que le caractère républicain et laïc de la République du Mali sont les seules dispositions non négociables de l’accord de paix.
Pour lui, il s’agit là des dispositions qui ne sauraient être occultées. Et que c’est bien sur cette base, dit-il, que les parties maliennes se sont engagées pour le règlement pacifique du conflit.
Avant de terminer, il a salué l’engagement de la communauté internationale auprès des autorités maliennes.
Il a rappelé que notre pays traverse des moments tumultueux qui nécessitent la cohésion, la solidarité de tous ses enfants pour poser les vrais jalons de réformes politiques et intentionnelles. Pour ce faire, il a engagé le Gouvernement, avec l’appui du Bureau du Haut représentant du président de la transition, à renforcer le portage politique de l’Accord à travers sa vulgarisation, tout en envisageant des aménagements conformément à l’article 65 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, dans les meilleurs délais pour une meilleure appropriation dudit l’Accord par les Maliens.
Le diplomate algérien, Boualem CHEBI par ailleurs Président du CSA s’est réjoui de la tenue de cette dernière réunion qui, dit-il, a enregistré la participation effective de toutes les parties.
Il s’est également réjoui de la présence du Chef du Gouvernement et des engagements pris par les nouvelles autorités.
Pour rappel, l’Accord d’Alger a été signé en 2015, à Bamako, suite à des négociations menées à Alger entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la Plateforme des mouvements du 14 Juin d’Alger, pour tenter de trouver une solution à la crise sécuritaire marquée par des velléités séparatistes et des attaques terroristes.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : INFO-MATIN

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