Pour l’exercice budgétaire 2012, le ministère du Commerce et de l’Industrie a parfaitement maîtrisé ses charges de fonctionnement. A titre d’exemple, les dépenses de téléphone ont enregistrés une baisse de 58, 21% comparé à 2011, grâce à la limitation des temps d’appel et à la discrimination de certains postes téléphoniques.
L’information ressort du budget programme 2012 du ministère du Commerce et de l’Industrie, validé le vendredi 5 avril 2013 au cours d’un atelier à la Direction Administrative et Financière dudit ministère. Présidé par le Directeur des Finances et du Matériel du département, Madibaba Diakité, cet atelier a regroupé, outre le représentant de la Direction nationale du budget, l’ensemble des structures relevant du Ministère du Commerce et de l’Industrie.Durant une journée, les participants ont planché sur les contenus des différents programmes inscrits à ce budget programme 2012. Ce budget programme, qui assure la mise en œuvre des missions du ministère du Commerce et de l’Industrie, est scindé en cinq grands axes. Il s’agit du programme d’administration générale, du programme de développement du secteur industriel, du programme de conception et coordination de la politique commerciale et d’appui à la gestion des marchés, du programme d’appui à la promotion des investissements et du programme d’appui à la promotion de la micro-finance.
Le programme administration générale permet le suivi et la mise en œuvre du programme d’activités du département, à travers une évaluation trimestrielle des lettres de missions, mais aussi le contrôle des tâches lors des réunions hebdomadaires de Cabinet. Le budget programme a aussi permis au ministère du Commerce et de l’Industrie la maîtrise des charges de fonctionnement du département. A ce sujet, les participants ont noté avec satisfaction la baisse des dépenses de téléphone de 58,21% comparé à 2011, grâce à la limitation des temps d’appel et à la discrimination de certains postes téléphoniques.
Quant au programme de développement du secteur industriel, il prône le développement de la culture de la qualité auprès des entreprises, comme lors de la 3ème édition du Prix malien de la qualité ainsi que la participation des onze entreprises lauréates du Prix de la qualité de l’UEMOA.
Yaya Samaké