Du 19 au 20 septembre 2016, le ministre des Mines, le Pr Tiémoko Sangaré, à la tête d’une délégation de son cabinet, s’est rendu dans certaines structures de base de son département. Il s’agissait pour le patron des mines de s’enquérir de l’état des lieux des grands projets de ces services, ainsi que de prendre connaissance la situation de son département.
Selon le ministre, cette visite s’inscrit en droite ligne d’un objectif fixé, depuis son arrivée à la tête de ce département. C’est-à-dire, connaitre le département, à travers la documentation existante et une visite de terrain, pour échanger avec le personnel de ces différentes structures. Ceci à amené le président de l’Adema PASJ à la Direction nationale de la géologie et des mines, le lundi 19 septembre 2016. Accueilli au sein de la structure par la directrice générale de la DNGM, Mme
Lelenta Awa Baba Ba et ses collègues, le Pr Tiémoko Sangaré a eu un entretien avec le personnel de la structure. Echanges au cours desquels la directrice générale de la DNGM, Mme Lelenta Awa Baba Ba, a fait l’état de la situation de cette structure. Selon elle, la DNGM compte aujourd’hui 83 agents, dont 20 personnels féminins. Quant au Programme pour le Développement des ressources minérales, PDRM, 146 agents y travaillent, dont 63 fonctionnaires, 9 contractuels de l’Etat et 74 conventionnaires.
Selon la directrice générale de la DNGM, dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités, la DNGM a quatre projets majeurs, dont deux ont démarré et deux autres débuteront incessamment, à la fin de l’hivernage.
S’agissant des titres miniers, elle dira qu’à la date d’aujourd’hui, un total de 500 titres a été attribué ; la production d’or brut est 32,062 tonnes contre 32,390 tonnes.
La directrice générale de la DNGM a saisi cette occasion pour évoquer quelques difficultés de sa structure. Il s’agit, entre autres, due manque de personnel technique pour l’exécution de différents travaux ; l’insuffisance de l’équipement pour l’exécution des travaux de terrain et de laboratoire, pour ne citer cela.
Cette première étape de la visite du ministre à commencé à la DNGM et son service rattaché, le Programme pour le développement des ressources minérales (PDRM).
Apres une photo de famille à la DNGM, le Pr Tiémoko et sa délégation on atterri au Bureau d’expertise, d’évaluation et de certification du Diamant brut dans la zone industrielle. Accueilli par le personnel de ce service, dont M. Mohamed Keita, Directeur général, le ministre a eu l’occasion de visiter les démembrements de ce service, majoritairement laboratoire.
Pour Mohamed Keita, notre pays dispose d’un potentiel appréciable en diamant avec 583 598 carats dans les gisements primaires et 1 775733 carats dans les gisements alluvionnaires.
Dans la journée du mardi 20 septembre, le ministre des mines a rendu visite à l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali. Après un passage dans les locaux, le ministre a eu droit à un entretien fructueux avec le personnel de cette structure avec à sa tête le directeur général-adjoint, assurant l’intérim du DG, Ahmed Ag Mohamed.
Selon le directeur par intérim, l’AUREP compte 22 agents dont 8 de catégorie A ; 2 de catégorie B ; 4 contractuels et 8 du personnel d’appui.Ila expliqué que la mission de L’AUREP est la découverte des hydrocarbures au Mali, afin que le secteur des mines contribue au développement économique, industriel et social du Mali.
Aux dires de Ahmed Ag Mohamed, les acquis sont, entre autres, la mise en exergue de plusieurs structures susceptibles d’accumuler des hydrocarbures dans le bassin de Taoudeni et Graben de Gao et la confirmation de fossé crétacé de Nara. A l’en croire, les perspectives sont bonnes, eu égard de l’accord de paix signé et le retour progressif de la sécurité.
A la fin de la visite, le ministre des Mines, le Pr Tiémoko Sangaré, a souligné qu’il a pris bonne note des difficultés, des contraintes de ces structures. Mais il s’est surtout réservé de promesses. Puisque, dit-il, la volonté étant déjà là, « nous nous donnerons les voies et moyens, pour que les populations, surtout celles qui abritent les zones minières et qui assistent à la dégradation des leurs sols, puissent tirer davantage des bénéfices de l’exploitation de ces mines » a conclu le Pr Tiémoko Sangaré.
Mai Diallo
Source: Mali-Flash