L’Azalai Grand hôtel de Bamako a servi de cadre à l’atelier de cadrage méthodologique des réformes sectorielles intégrées, présidé par le Secrétaire général du Ministère des droits de l’homme et de la réforme de l’Etat (MDHRE), Abraham Bengaly. Ont pris part à l’ouverture des travaux, des experts de haut niveau en l’occurrence Babou Traoré et Laurent Viguier ainsi que des cadres et agents de l’administration publique. C’était le mardi 5 décembre dernier.
Au cours de cet atelier de trois jours, les participants ont échangé sur le processus d’appropriation du PDI-2.
Le PDI 2ème génération propose une vision intégrée de l’ensemble des réformes conduites au Mali. Cette intégration permettra de faciliter la compréhension des enjeux des changements en cours et d’en approprier les résultats progressifs.
La force motrice de cette nouvelle stratégie s’appuie sur la transformation des pratiques administratives. En investissant sur la matière première de l’administration, à savoir les ressources humaines, en rationalisant son organisation, en s’orientant vers une démarche axée sur les résultats, cette nouvelle stratégie réunit toutes les conditions pour enclencher durablement la réussite des réformes en cours.
Elle valorise les acquis du PDI 1ère génération. L’objectif recherché est de sécuriser l’effectivité de la démarche par des plans successifs de réforme sectorielle intégrée. Le Secrétaire général du MDHRE, Dr Abraham Bengaly, dira que qu’il s’agit d’accompagner la mise en œuvre effective des politiques de réformes institutionnelles telles que la réforme administrative, la réforme des finances publiques et le processus de décentralisation et de déconcentration en créant une bonne jonction entre les réformes institutionnelles et les politiques sectorielles. « Grâce à ces efforts et malgré les contraintes du moment, le processus, du diagnostic à la conception du programme et son plan opérationnel en passant par l’élaboration des axes de réforme, a été inclusif et itératif, ce qui devrait faciliter l’appropriation par tous les acteurs et la mise en œuvre des actions identifiées » a-t-il conclu.
Bourama Camara
Source: Le Challenger