Dans son préavis de grève, le syndicat a dénoncé « l’inertie du Gouvernement dans la mise en œuvre du procès-verbal de conciliation du 10 décembre 2021 ». Le SYLTAE a également déploré « le manque de volonté du Gouvernement à mettre en place une véritable commission de conciliation conformément aux pratiques qui gouvernent les négociations syndicales ».
Selon le préavis, c’est après une Assemblée générale extraordinaire tenue le mardi 29 juin 2021 que le SYLTAE a décidé de déposer ce préavis de grève de 5 jours. « Le Bureau central du Syndicat libre des Travailleurs des Affaires étrangères décide de poursuivre son mouvement, à travers un mot d’ordre de grève de cent vingt (120) heures allant, du lundi 26 au vendredi 30 juillet 2021 jusqu’à la satisfaction des points de revendications ci-après », a-t-on lu dans le préavis de grève adressé au gouvernement à travers le ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social. Les revendications du SYLTAE sont, entre autres, : la relecture de la loi n005-39/AN-RM du 22 juillet 2005 relative aux indices spéciaux accordés au Personnel diplomatique, administratif et technique dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires ;la relecture du décret n096-044/P-RM du 08 février 1996 fixant les avantages accordés au personnel administratif et technique dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali ;la relecture du décret n005-464/P-RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice de traitement des personnels occupant certains emplois dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali ainsi que leurs primes et indemnités ; I ‘effectivité du mouvement diplomatique.
Il faut préciser que le premier ministre a promis des rencontres avec les différents syndicats pour obtenir la trêve demandée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Boureima Guindo