Cité par le New York Times, dans une affaire d’abus sexuel et d’harcèlement. M. Hamane Niang, président de FIBA monde (Fédération Internationale de Basketball Association) a démissionné provisoirement de son poste de président.
« Ce que nous voulons dire aux Maliens, c’est de rester solidaires et unis, car si le représentant d’un pays tombe, c’est le pays entier qui tombe avec lui, et si Hamane tombe c’est l’Afrique qui tombe car il représentait l’Afrique dans la plus grande instance du basketball mondial » souligne M. M’Baye Konté avant d’ajouter « nous soutenons et nous sommes derrière notre frère, et nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui montrer notre soutien mais dans la légalité et derrière la justice ».
Pour sa part, M. Youssouf Sidibé, indique que M. Hamane Niang est aujourd’hui victime d’ « allégation » et le soutenir est un acte citoyen pour tout malien. Si le Mali domine tant le basketball, c’est grâce à l’effort conjugué des leaders. « Le Mali excelle aujourd’hui dans le basket. M. Niang a porté haut le drapeau du Mali dans le monde », avant de souligner de l’engagement que M. Niang porte à l’éthique et aux valeurs sociétales est sans équivoque.
Par ailleurs, Mme Traoré Fanta a tenu à apporter son soutien inconditionnel à M. Hamane Niang et aux victimes de ses « abus », de l’impartialité de la justice malienne car celle-ci est indépendante et n’as besoin d’aucune source extérieur pour saisir un dossier « la justice malienne, elle est indépendante et nous la faisons confiance » avant de témoigner son soutien aussi aux femmes « victimes » d’agressions « nous sommes là aussi pour soutenir toutes les femmes abusées et nous espérons que la lumière sera faite sur toute cette affaire ».
Pour rappel, M. Hamane Niang n’est pas précisément désigné comme l’auteur principal des faits, mais il est accusé d’avoir ignoré ces harcèlements.
C’est ainsi que, les conférenciers ont souligné être derrière la justice dans cette affaire mais sont prêts à mettre tout en œuvre pour soutenir et blanchir Hamane, mais tout ça par les voies légales.
Mahamadou Sissouma, Stagiaire