La salle de conférence de l’hôtel Kimpeski a abrité un atelier sur L’Audit organisationnel et institutionnel de l’ensemble des structures du département de la communication le jeudi dernier.
Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Toureh, a présidé l’ouverture de l’atelier sur les reformes des textes de la communication et des TIC.
Cette session regroupe le Directeur national de l’Agence nationale de la communication, Abdoul Kader Guy, l’ancien ministre, Racky Tala, le représentant de l’Agefau, de celui de l’AMRTP.
La question majeure du secteur de la communication dans notre pays est d’opérer des reformes profondes, afin d’avoir une organisation optimale du secteur des TIC, a précisé le Directeur de l’Agence nationale de la communication. Abdoul Kader Ky dans son discours dira qu’il il faut donner au secteur, de nouvelles missions, aller vers un dispositif permettant au secteur de créer de nouveaux emplois, afin de diminuer le chômage. Il a profité de l’occasion pour féliciter l’AMRTP qui a eu la clairvoyance de mettre sur pied cette session de formation afin que tous les acteurs concernés par ce secteur renforcent leur capacité. Il a ajouté que ces dernières années, cette reforme est réellement soutenue par l’utilisation de l’informatique dans les procédures de gestion des affaires publiques. En réalité, quand on sait que cela vise à valoriser la transparence et améliorer ces procédures et méthodes de gestion pour plus d’efficacité.
Le ministre de la communication dira que pour réussir ce pari, il est nécessaire d’organiser le secteur des TIC.
Il faut noter que le département en charge de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’Administration regroupe plusieurs départements rattachés qui doivent répondre aux exigences d’une organisation et la structuration rigoureuse par l’adoption d’une véritable méthodes et procédures de l’administration publique.
Le directeur de l’Agence nationale de la Communication a déclaré qu’à la création en 2017 de la Direction Nationale de l’Economie numérique, cette structure avait pour objectif d’élaborer les éléments servant de la promotion de la politique des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication. Il a souligné que l’ensemble des acteurs du secteur et surtout la tenue d’un tel atelier serviront à instaurer le cadre de concertation souhaitée par le ministre en charge du département.
Le ministre a, pour sa part, rappelé que le secteur a révélé l’adoption de plusieurs textes législatifs et règlementaires en vue d’adapter l’arsenal juridique aux mutations induites par l’introduction des TIC dans l’administration publique. Dès lors, pour lui, il s’agit de voir avec l’évolution actuelle des outils TIC, quelle transformation de notre administration pouvons-nous opérer ?
Selon le ministre Touré, il y a une floraison de connaissances éparses qu’il faut mettre ensemble. Pour lui, c’est un secteur compétitif, mais seulement qu’il faut avoir les ressorts juridiques pour que chaque service puisse évoluer convenablement et qu’il n’y ait plus d’empiètement entre les directions. Il a invité les acteurs à se concentrer sur l’essentiel et s’est dit convaincu que cet atelier va aboutir à l’assainissement du secteur de la communication, le levier de tout développement.
Le ministre Toureh a fait un plaidoyer un maillage, afin de moderniser l’administration publique, car il y a une dizaine de services qui ont en commun le TIC, a t-il précisé. Cette session de formation entre les acteurs doit permettre préciser les meilleurs textes pour que les TIC soient introduites dans la vie courante a t-il souhaité.
Seydou Diamoutené
Source: 22 Septembre