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Mines et Energie : UNE REVUE TRÈS INSTRUCTIVE

Le ministère des Mines et du Pétrole et celui de l’Energie et de l’Eau ont conjointement organisé, lundi dernier à l’ex-CRES, un atelier sur la revue du secteur mines et énergie. La cérémonie d’ouverture des travaux était co-présidée par Pr Tiémoko Sangaré (ministre des Mines et du Pétrole) et Malick Alhousseiny (ministre de l’Energie et de l’Eau). Cet atelier d’un jour avait pour objectif, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles de développement des deux ministères.

Pendant les travaux, les participants ont eu à examiner les rapports sur la mise en œuvre du budget-programme, les projets et programmes, les indicateurs du CREDD et des ODD des deux ministères. L’objectif recherché était l’élaboration d’un document de planification stratégique pour la mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles du secteur mines et énergie.
D’entrée, Pr Tiémoko Sangaré a déclaré que les deux départements attachaient la plus grande importance à la tenue de cette revue. Pour lui, les résultats des travaux de l’atelier permettront de faire en sorte que le secteur mines et énergie soit l’un des moteurs du développement de l’économie nationale, pour l’amélioration des conditions de vie des populations.
Courant l’année 2017, si l’on en croit Tiémoko Sangaré, le Mali a enregistré une production d’or de 55,621 tonnes, dont 6 tonnes pour l’orpaillage, contre 52,937 tonnes en 2016 pour les onze mines en exploitation que sont Sadiola, Yatela, Loulou/Gounkoto, Tabakoto, Morila, Syama, Kalana, Nampala, Wassoul’or, Fekola et Accords SA. La valeur des exportations du sous-secteur mines se serait élevé à 1.120, 4 milliards de Fcfa en 2017, soit une augmentation de 4,20% par rapport à 2016. Quant au sous-secteur de l’énergie, le ministre Sangaré a expliqué que les efforts destinés à assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des activités socioéconomiques du Mali se sont poursuivis en 2017, principalement par le renforcement des capacités de production, l’extension de réseaux, la promotion de l’électrification en milieu rural et le développement des sources d’énergies renouvelables.
«La qualité du service public de l’électricité a été améliorée grâce au renforcement du réseau électrique et aux mesures prises pour la gestion de la période de pointe de 2017, y compris en milieu rural, avec la reprise par la Société Energie du Mali (EDM-SA) de plus d’une dizaine de localités qui étaient gérées par des opérateurs privés de l’AMADER», a expliqué Tiémoko Samgaré, ajoutant que des actions ont été engagées pour l’électrification de chefs-lieux de Cercle et des villes frontalières identifiés dans le cadre des missions effectuées à l’intérieur du pays par le ministre de l’Energie et de l’Eau. Il a rappelé que cette revue du secteur mines et énergie concerne vingt-trois projets pour une dotation globale de 35,729 milliards de Fcfa. Le total des décaissements est évalué à 18,746 milliards de Fcfa, soit un taux de décaissement global de 52%. Selon le ministre Sangaré, plusieurs actions seront mises en œuvre à partir de 2018, pour le développement des deux secteurs.
Pour le secteur des mines et du pétrole, il s’agira d’adopter une loi de programmation décennale de développement industriel du secteur minier et pétrolier, du développement de l’entreprenariat national dans le domaine minier, de l’opérationnalisation des plans de développement communautaire dans toutes les zones d’exploitation minière, de la décentralisation effective de l’ITIE et de la poursuite du vaste programme d’organisation de l’orpaillage. Pour le sous-secteur énergie, Tiémoko Sangaré précisera que les perspectives s’annoncent bonnes avec l’adoption par le gouvernement du programme d’urgences sociales d’accès à l’énergie 2017-2020 qui prévoit plusieurs activités. Ces activités sont, entre autres, la poursuite des travaux de remise en état des groupes thermiques du réseau interconnecté et des centres isolés, la réhabilitation et le renforcement des réseaux de transport et de distribution pour assurer une flexibilité d’exploitation, le démarrage des projets d’interconnexion des réseaux électrique Guinée-Mali et Ghana-Burkina Faso-Mali. Parmi ces activités, il y a également la fourniture et l’installation de 36 000 lampadaires solaires à travers le territoire national et la réalisation d’un programme de branchements sociaux.

Abdoul Karim
COULIBALY

 

Source: Essor

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