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MINE: Un code qui spolie les Maliens !

Le cours de l’or a dépassé, ce vendredi 12 avril 2024, les 2.400 $ US l’once. Un record historique. Malheureusement et comme toujours, le Mali du sous-sol dont on extrait d’énormes quantités chaque année ne bénéficiera que de retombées marginales.


Le gros des bénéfices ira dans les poches des multinationales. Par son code minier, l’État reçoit 10 % de royalties (parts gratuites versées pour l’exploitation des terres) et se bride à acheter au maximum 20 % des actions. Ensuite dans le code minier, il est demandé aux multinationales de verser 5 % de leurs
revenus dans les localités où elles opèrent et il est convenu d’appeler cela pompeusement le contenu local en fait issu du pillage organisé légalement des ressources du sous-sol.

A part Dieu et les multinationales, aucun Malien ne sait exactement quel est le montant réel de ces 5
% car ces sociétés ” partenaires ” ne présentent à l’État malien qu’une fraction, soit 1/5ème ou tout au plus 1/4 de leurs bénéfices. Et dire qu’avec tout ça, certains Maliens dansent et louent les avantages supposés d’un code minier qui les spolie. On dirait des mendiants qui dansent avec leurs salaires qu’ils estiment être beaucoup. Il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps avec de tel code minier et les multinationales ne sont nullement à blâmer puisqu’elles sont invitées à venir faire fructifier leur fric dans les meilleures conditions pour elles.

Tout cela, parce que l’Africain a un mépris souverain de soi, ne se fait pas confiance, se croît incapable et partant d’une telle taré, se refuse à s’endetter pour investir dans les industries extractives afin d’en tirer tous les bénéfices pour soi.

Ces multinationales invitées aux pillages des ressources nationales, investissent généralement très peu de leurs capitaux fixes. Il leur suffit de venir obtenir des permis, les amener en bourse pour récolter les fonds qui leurs sont indispensables, pareilles entreprises étant toujours super juteuses. Qu’apportent-elles qui ne peut être apporter localement ?

Les engins ? Ils sont tous en vente libre. Les ingénieurs en mines, ce n’est pas eux qui font défaut. Une fois les multinationales installées, la main d’œuvre ainsi que les cols blancs recrutés locaux, perçoivent des salaires de misère qui ne peuvent être comparés à ceux perçus par les ” expats “.

GFD

Le Democrate

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