Si le plan est respecté, la mine de Morila sera fermée en février 2020. A cet effet, d’énormes efforts restent à faire non seulement au niveau environnemental et social, mais aussi sur le plan infrastructurel. C’est ce qu’a confié M. DIARRA, Directeur général adjoint de la mine.
A l’en croire, la mine pourrait être libérée sans léguer à la population locale des sources de revenus après l’exploitation minière. Et dans ce cadre, il y a beaucoup d’activités et de projets qui sont en phase de réalisation dans les domaines de l’élevage, du maraîchage,…de la pisciculture, de l’apiculture,… sans oublier la formation des ressources humaines locales pour bien gérer et exploiter dans le futur toutes ces activités. Selon le DGA, la mine y travaille en étroite collaboration avec l’Etat et l’ensemble des collectivités locales, notamment… les maires, les chefs de villages, les groupements de femmes, les associations de jeunes de sept communautés qui sont toujours en formation sur les bonnes pratiques de l’élevage et de l’apiculture, etc.
Avec un centre qui emploie les personnes issues des communautés locales, il est aussi un lieu d’apprentissage, de travail et de perfectionnement important pour les activités futures. Et ce centre est devenu une référence selon le directeur adjoint, procurant aujourd’hui près de quarante millions de bénéfices par mois.
Toujours selon M. Diarra, les bénéfices du centre sont réinvestis dans la formation, le perfectionnement, les activités nouvelles. Il dira aussi que Morila S.A s’est inspirée de l’expérience d’une entreprise béninoise du nom de Songhaï. Ces infrastructures seront adaptées à la gestion d’eau, d’électricité, et d’autres besoins de la société. Parlant d’une étude de faisabilité, le directeur adjoint a affirmé que depuis le départ, ils sont audités régulièrement… afin de respecter les standards internationaux en matière d’exploitation minière et du respect du cahier des charges, non seulement audités sur le plan international, mais aussi sur le plan national et interne par des services spécialisés.
Sachant que toute activité minière constitue de graves enjeux environnementaux, notamment la période poste minière, le directeur adjoint souligne que dans un premier temps la société minière retraite les boues aurifères pour en extraire à nouveau de l’or, avec des teneurs extrêmement faibles, moins d’un gramme la tonne.
Adama TRAORE
Source: La Preuve