L’Institut national de formation professionnelle en bâtiment et travaux publics (INFP/BTP) s’occupera désormais à la formation continue qualifiante des fonctionnaires nouvellement recrutés et la délivrance des certificats de qualification professionnelle pour les métiers du secteur qui ne bénéficient d’aucune certification normalisée.
L’Institut national de formation professionnelle en bâtiment et travaux publics (INFP/BTP) a tenu la 1ère session de son conseil d’administration le vendredi 28 août 2015 dans ses locaux. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Equipement, des Transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, président du conseil d’administration. Il était assisté de Mohamed Saliha Maïga, directeur général de l’INFP/BTP.
Cette première session a permis aux administrateurs d’examiner le rapport d’activités à mi-parcours. Ils ont également adopté le règlement intérieur du conseil d’administration, la décision portant organisation de l’Institut, la grille de salaire des contractuels et le taux horaire pour les formateurs internes et assimilés.
Pour le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, l’adoption de ces documents permettra à l’Institut de mobiliser des ressources humaines de qualité pour définir des modules certificatifs et assurer les formations dans de bonnes conditions.
Selon le ministre Koumaré, l’ordonnance portant création de l’Institut national de formation professionnelle, signée le 2 avril 2015, confère entre autres à l’Institut la formation continue qualifiante des fonctionnaires nouvellement recrutés et la délivrance des certificats de qualification professionnelle pour les métiers du secteur qui ne bénéficient d’aucune certification normalisée. Pour Koumaré, cette réforme importante voulue par le gouvernement interpelle les administrateurs à plus d’imagination, d’innovation, d’engagement et d’accompagnement pour permettre à l’Institut d’être à la hauteur des nombreuses attentes, notamment la mise en place des éléments de certification dans les plus bref délais et le suivi de l’exécution des décisions et des recommandations issues des délibérations par la direction générale.
Dans le cadre de l’innovation issue de la réforme, le ministre a aussi noté la création du conseil d’administration. Selon lui, cette instance d’orientation et de contrôle dans l’architecture de l’Institut contribuera, sans nul doute, à imprimer un souffle nouveau à ses activités.
Au titre des difficultés, le président du conseil d’administration Mamadou Hachim Koumaré a cité l’insuffisance de ressources humaines qualifiées, le faible niveau des crédits mis à la disposition et la méconnaissance de l’Institut. Pour surmonter ces difficultés, le ministre a exhorté la direction générale de l’Institut à plus de détermination et de professionnalisme.
Y. Doumbia