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Message de Moctar Ouane après la levée des mesures restrictives

J’ai eu l’occasion, à travers leurs représentants au sein du comité local de suivi de la Transition (CLST), d’adresser mes remerciements aux chefs d’État de la CEDEAO, sous le leadership du président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, au président de la Commission de l’Union africaine et aux dirigeants des organisations internationales qui ont oeuvré pour la levée des mesures restrictives imposées au Président Bah Ndaw et à moi-même durant des mois.

 

Qu’il me soit permis d’exprimer ici, en toute humilité, ma profonde gratitude aux compagnons, amis, membres de ma famille, leaders politiques, religieux et personnalités de la société civile, anciens collaborateurs et membres du gouvernement que j’ai eu le privilège de diriger.
Je voudrais aussi dire ma reconnaissance :
⁃ à Amnesty International et à Monsieur Alioune Tine, expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Mali, qui ont toujours plaidé pour le respect des normes démocratiques ;
⁃ à Me Mamadou Ismaïla Konaté, avocat émérite, dont l’implication, portée au-delà de nos frontières, dans le respect de nos autorités, a eu un impact décisif dans le dénouement que tous ceux qui sont épris de liberté saluent à sa juste valeur ;
⁃ à l’Adema-Association, sous le leadership de Mme Sy Kadiatou Sow ;
⁃ à l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP) présidée par M. Cheick Mohamed Chérif Koné ;
⁃ à la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) sous l’égide de M. Aguibou Bouaré ;
⁃ à l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) présidée par Me Moctar Mariko ;
⁃ au Haut conseil islamique ( HCI) sous le leadership de Chérif Ousmane Madani Haïdara ;
⁃ à la Maison de la Presse présidée par Mamadou Danté, ainsi qu’à la presse malienne dans son ensemble ;
⁃ aux partis et mouvement politiques, notamment SADI, JIGIYA KURA, YELEMA, PARENA, FARE AN KA WULI, CNAS FASO HÈRÈ et ADEMA (militants et dirigeants).
Je n’oublie pas toutes celles et tous ceux qui, sur les réseaux sociaux ou dans l’anonymat et la discrétion, ont œuvré ou formulé des prières pour que soient levées les mesures restrictives qui nous étaient imposées durant des mois.
Au fil de ces mois, à travers les différentes médiations, j’ai davantage compris que notre pays, le Mali, pouvait compter sur la solidarité et l’engagement sans faille de millions de défenseurs des droits de l’homme en Afrique et à travers le monde.
Merci à tous, d’ici et de la diaspora !
Puisse le Mali retrouver le chemin de la dignité, de l’honneur et de la fraternité !
Moctar OUANE
Ancien Premier ministre.
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