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Médias sociaux en Afrique francophone : LA NECESSITE DE LEGIFERER

« Les médias sociaux et le développement démocratique en Afrique francophone », tel était le deuxième thème de la 24è Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) tenue dans notre capitale en fin de semaine dernière. Ce thème a été présenté par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokala Maiga.
Dans sa communication, le ministre Maïga a commencé par livrer une anectdote qui démontre le fossé qui existe entre un utilisateur et un non utilisateur des réseaux sociaux. Il s’agit de deux amis qui s’appellent pour se donner des idées. Le premier demande au second de lui indiquer la position de la Tasmanie sur une carte géographique. Celui-ci lui répond : « écrit Tasmanie dans la fénetre recherche de Google et fais entrée ». L’autre lui dit : « c’est quoi Google ».

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Après cette anecdote qui n’a pas laissé l’assistance indifférente, le conférencier a poursuivi avec une présentation des fondamentaux des résaux sociaux à commencer par leur définition. Il  démontrera qu’il en existe plusieurs mais en a retenu quelques unes parmi lesquelles, celle donnée par le site www.dictionnaireduweb.com. « Les médias sociaux désignent généralement l’ensembe des sites web qui proposent des fonctionalités dites sociales aux utilisateurs. » Selon le conférencier, il existe plusieurs types les médias sociaux : professionnels, d’entreprises et du journalisme collaboratif. Les plus connus sont Facebook, Youtube, Google, Instagram, Pienterest, Yahoo.
De part leur utilisation, dira le ministre Maïga, les médias sociaux ont un poids considérable dans la communication mondiale. Avec 42% de la population du globe connectés, la création de données numériques n’a jamais été aussi féconde et 68% des internautes sont sur les réseaux sociaux. Quant au taux de pénétration, l’Afrique est à 18% contre 81% en Amérique, 78% en Europe et 12% en Asie du Sud. Et ils sont plus de 56 millions de personnes à se connecter pour la première fois depuis le 1er janvier de cette année.
Pour le conférencier, ces chiffres ne laissent pas les hommes surtout politiques indifférents  car l’un des buts des médias sociaux est de créer des liens entre des gens de divers horizons, de fonder une communauté d’intérêt, toute chose propre également au domaine politique. Et nombre d’hommes politiques utilisent les réseau sociaux pour communiquer avec les militants.
En ce qui concerne leur rôle proprement dit au développement de la démocratie, ils représentent des acteurs majeurs de la démocratie à coté des élections qui en représentent le fondement. A ce niveau, le ministre Choguel Kokala Maïga démontrera que les médias sociaux sont une réalité incontournable des temps modernes, un acteur majeur en matière de communication sociale et politique, de promotion de la citoyeneneté, de politique publique et de renforcement de la paix. Les médiaux sociaux représentent aussi un espace de liberté, dira le conférencier qui préviendra qu’en démocratie toute liberté requiert une responsabilité.
À la suite de cette présentation, les différentes délégations parlementaires ont apporté des contributions qui ont démontré l’imprtance des médias sociaux tout en prévenant sur les abus. D’où l’appel qu’ils ont formulé aux différents pays membres de légiférer sur le secteur non pour limiter les libertés mais de faire en sorte que les droits à la vie privée et les principes de la démocratie soient respectés.
L. ALMOULOUD

 

Source : L’ Essor

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