L’Institut national de la statistique (Instat) a publié le 8 septembre le cahier des méthodes et analyses statistiques, la configuration des ménages au Mali et la qualité de vie. Cette rencontre était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population, Seydou Moussa Traoré, en présence du représentant du Pnud, partenaire des études, Cheick M’Bengue, et du directeur général adjoint de l’Instat, Harouna Koné.

Selon Seydou Moussa Traoré, les quatre études présentées ont été élaborés par l’Instat en 2015, pour orienter les politiques dans leurs prises de décision en leur fournissant des rapports thématiques sur les déterminants de la pauvreté, la relation genre, les conditions de vie des ménages au Mali, la configuration des ménages et leur qualité de vie.

Le représentant du Pnud au Mali, a expliqué que l’analyse des données constitue l’une des phases les plus importantes du processus de mise à disposition des utilisateurs de données statistiques indispensables à la planification et au suivi-évaluation des politiques, programmes et stratégies de développement socio-économique d’une nation. “Les statistiques servent à éclairer les décisions prises par les acteurs du développement”.

Les trois premières études, concentrées dans un même ouvrage, traitent notamment la pauvreté monétaire et non-monétaire au Mali, les effets du genre sur la structure de consommation des ménages, le genre et les conditions de vie des ménages, en particulier “l’indice de qualité du logement”, en retenant pour le milieu urbain le type d’habitat, les principaux matériaux des murs, du toit et du sol, le principal mode d’éclairage, le principal mode d’approvisionnement en eau, la principale source d’énergie pour la cuisine, le type d’aisance, le statut d’occupation, l’existence du foyer amélioré, etc.

Ces études entrent dans le cadre d’une politique de valorisation des données de recensement et d’enquêtes nationales afin de favoriser leur exploitation pour la prise de décision. Ces indicateurs, constitués d’une gamme d’études socio-économiques variées, sont à la disposition des décideurs, des planificateurs, des partenaires au développement grâce à un appui financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

La quatrième étude est la résultante d’une convention de partenariat signée entre l’Instat et I-Demo, rattaché à la Faculté des sciences économiques et sociales de Genève développant des recherches en démographie économique et sociale.

Les études ont été réalisées à l’aide de données issues des Enquêtes modulaires et permanentes auprès des ménages (Emop) de 2011 et 2014 et celles du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2009.

Nia Dialla Kéita

Source: Le Katois