C’est sur deux émissions simultanées de Bons Assimilables du Trésor (BAT) pour une maturité de 91 et 364 jours ; et trois émissions simultanées d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) pour une maturité de 3 ; 5 et 10 ans) que cette opération s’est déroulée, dont le montant global des soumissions représentant l’enveloppe proposée par les investisseurs s’est établi à 158,56 milliards FCFA, soit 48,56 milliards FCFA de plus que l’objectif visé au départ, à savoir 110 milliards FCFA.
S’agissant des offres, la Côte d’Ivoire n’avait retenu que 109,99 milliards FCFA, équivalent à un taux d’absorption de 69,37%. Au même moment, le trésor public a fait des propositions adossées à des taux d’intérêt supérieurs à 6,64% pour le BAT de maturité 364 jours.
Au résultat final, aucune proposition n’a été retenue pour le BAT de maturités 91 jours par le trésor ivoirien, en raison de conditions d’emprunt qui n’auraient pas été avantageuses. Pour ce qui concerne les OAT, l’on note, à travers l’UMOA-Titres, que toutes les propositions adossées à des prix marginaux inférieurs à 9 500, 9 300 et 9 200 FCFA, respectivement pour les maturités 3 ; 5 et 10 ans, ont également subi un rejet.
Aussi, les Rendements moyens pondérés (RMP), représentant la rémunération moyenne des fonds alloués, se chiffrent à 7,08% pour le BAT de maturité 364 jours. Selon l’UMOA-Titres, les RMP (TROIS OAT) sont dans l’ordre respective des maturités susmentionnées de 7,59 ; 7,35 et 7,41%, pratiquement similaire à la dernière opération. Ce qui signifie que les investisseurs ivoiriens doivent percevoir en moyenne 7,08 % au titre de leur mise pour le BAT, et 7,59% ; 7,35% et 7,41%, pour ce qui est des OAT, s’ils sont détenus jusqu’à l’échéance.
Ismaël Traoré
Source : Le Capital