Ses propos :
« Les policiers avaient reçu des instructions fermes pour me frapper à mort. Nous étions sortis tôt le jour de la marche. Nous étions quelques personnes à la Bourse du Travail quand tout d’un coup une trentaine de policiers cagoulés et armés jusqu’aux dents, telle une opération d’arrestation d’un chef d’Al-Qaïda, se sont présentés devant nous. Tous de suite ils s’acharnent sur nous. Les autres ont été tabassés, et après tous se sont attroupés autour de moi. La trentaine de policiers se sont mis à me frapper. Quand j’ai perdu connaissance, ils m’ont laissé pour mort. C’est plusieurs heures après avoir repris connaissance, que je me suis vu dans les urgences de l’hôpital Gabriel Touré. Je tiens à remercier tous pour vos messages de soutien. Je vais bien et vous rejoindrai bientôt pour finir le travail ! »
Il poursuit :
La méthode barbare utilisée et le choix qui a visé ma personne, de manière spécifique, est sans doute la preuve que les policiers ont reçu des instructions fermes pour me frapper à mort. C’était une erreur. Le fascisme n’a pas de place dans une démocratie. La violence d’aujourd’hui est digne d’un régime aux abois, dont la fin est très proche. La résistance va continuer et nous sommes déterminés à faire échec aux projets meurtriers du régime d’IBK et de son gouvernement. Ma détermination et mon engagement sont plus que jamais renforcés après cette épreuve. Mon mot d’ordre : affronter les épreuves, poursuivre le combat quelque soit le prix à payer. Nous ne ferons pas plaisir à un régime d’incompétents acquis à la défaite et à la disparition à jamais. La lutte va continuer, elle doit continuer et elle continuera. A bas la répression, à bas le régime incompétent et corrompu. Vive le mouvement populaire, vive l’alternance pour un Mali digne, prospère et débarrassé d’IBK et de ses vautours !
L’agression continue ?
Selon une source proche de Etienne Fakaba Sissoko, Etienne encourrait le risque d’être arrêté pour troubles graves à l’ordre public et tentative de déstabilisation des Institutions de la République.