Les locaux de l’Agence du Marché central à poisson de Bamako (AGMCPM) ont abrité la 13e session de son Conseil d’administration, ce vendredi 25 février 2022. Ladite session était présidée par Mme DIAWARA Aissata Lady TOURE, Présidente directrice de l’Agence en présence des administrateurs de la boîte, des directeurs des services centraux et rattachés du ministère en charge de la pêche et de l’élevage, etc.
Au cours de cette dernière session, il s’agissait examiner l’état d’exécution du budget du 1er janvier au 31 décembre 2021 ; les états financiers de 2021, ainsi que la programmation 2022 de l’Agence.
A l’entame de son propos, Mme DIAWARA, a rendu un vibrant un hommage aux plus hautes autorités, en particulier au ministre du Développement rural, Modibo KEITA et de ministre délégué chargé de la pêche, Youba BA, d’avoir prêté une attention aux préoccupations de l’agence et surtout de tous les accompagnements à l’égard de cette structure.
Ces efforts du gouvernement se sont traduits pour un soutien financier, certes forfaitaire, mais significatif.
« Je saisis l’occasion pour remercier les plus hautes autorités pour l’octroi de la somme de 25 millions de FCFA par an pour la prise en charge if de frais d’électricité contre une facture mensuelle de 10.000.000 à 11.000.000 FCFA. Ce montant est certes significatif, mais nous vous exhortons à la hausse », a-t-elle martelé.
En revenant aux différentes activités d’AGMCPM, la présidente directrice a reconnu que cette année a été marquée par des faits majeurs qui ont entravé la mise en œuvre de certaines taches
« Je fais référence à la pandémie du Covid-19, la crise socio politique qui a ralentis certains partenariats. Ces facteurs se sont rajoutés à de problèmes techniques au niveau de l’unité de fabrique de glace et au non-transfert de mareyeurs dont les pourparlers sont en cours », a-t-elle été précise.
C’est pourquoi, poursuit-elle, le marché doit relever des défis majeurs qui sont, entre autres : la conservation, la transformation et la commercialisation des produits de pêches et d’aquaculture ; l’appui à la valorisation des acteurs de la filière pêche et aquaculture ; et le conditionnement des produits de la pêche et de l’aquaculture, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la population malienne en poissons de qualité. D’où la nécessité d’assurer une chaîne de froid, et de valeur constate.
De travaux de cette 13e session, il ressort qu’au titre des recettes sur le budget d’État, les encaissements se sont élevés à 210 829 386 FCFA, sur une prévision annuelle de 314 500 000 CFA ; soit un taux de mobilisation de 62%.
Pour le recouvrement sur fonds propres, les encaissements se sont élevés à 149 799 674 sur une prévision de 428 302 197 FCFA ; soit un taux de recouvrement de 30%.
Selon Mme DIAWARA de façon générale, on peut dire qu’avec le soutien de tous ses partenaires techniques, l’Agence a atteint un niveau satisfaisant dans l’exécution de son programme annuel de 2021, avec une ration de 100% d’exécution de ressources mobilisées.
La session a été sanctionnée par des recommandations issues des discutons qui, selon les participants contribueront au bon fonctionnement de l’Agence.
PAR CHRISTELLE KONE
Source : Info-Matin