La disponibilité de ces produits va en ravir plus d’un en raison du contexte économique difficile. Depuis quelques semaines, déjà, la population se plaint de cette vie chère où certains ne gagnent pas 1000 F par jour.
« Il y a une semaine, la bonbonne de gaz était à 4 250 F, aujourd’hui, on nous parle de 6 000 F la bonbonne, le riz et le sucre n’en parlons pas. Avec cette histoire d’embargo, nous sommes inquiets, mais avec la présence de nos productions maraîchères sur le marché à des prix abordables, nous avons un peu l’espoir, car jusque-là, les prix sont abordables » explique notre interlocuteur.
Le maraîchage occupe une place importante dans le dispositif de production agricole du Mali. Il est cohérent que plus de maliens accepteront de s’y adonner, plus il sera disponible des produits de cette agriculture sur nos marchés.
Dans une seconde mesure, il est presqu’une urgence pour le Gouvernement de prendre des dispositions idoines d’accompagnement de ce sous-secteur.
Adam DIALLO