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Manifestation contre George Weah au Liberia : Un ultimatum d’un mois pour la prise en compte de leurs revendications

Une année après son élection à la tête du Liberia en succession  à Ellen Johnson Sirleaf, présidente entre  2006-2018, l’ex-star du football libérien, George Weah, fait face, depuis un moment, à des  contestations dont des  manifestations réclament des mesures pour résoudre certains maux dont souffre le pays. Après la dispersion du dernier rassemblement, les manifestants donnent un ultimatum d’un mois pour la satisfaction de leurs doléances.

 

Parmi les revendications de la manifestation initiée par  le « Conseil des patriotes », figurent, selon Jeune Afrique, l’ouverture de poursuites pénales contre le ministre des Finances Samuel Tweah et le gouverneur de la Banque Centrale du Liberia (CBL), Nathaniel Patray, pour une opération monétaire controversée lancée en 2018 et censée enrayer l’inflation. Également, l’annulation d’emprunts contestés destinés  à  la construction de routes et de ponts ainsi qu’une déclaration publique du patrimoine du président et de son administration. Déplorant n’avoir pu remettre leur cahier de doléances à George Weah ou à sa vice-présidente, Jewel Howard-Taylor, ex-épouse de l’ancien chef de guerre et président Charles Taylor (1997-2003), lors du rassemblement dispersé du vendredi dernier, les organisateurs avaient appelé, selon Jeune Afrique, à une nouvelle manifestation lundi 10 juin. Les manifestants ont cette fois-ci donné un ultimatum d’un mois pour la prise en compte de leurs doléances :   « Nous attendons du gouvernement qu’il réponde à ces revendications dans un délai d’un mois, puis nous déciderons de la suite des opérations », a déclaré à Jeune Afrique, un des dirigeants du collectif, Darius Dillon. Élus sur un programme de résorption de la pauvreté et de lutte contre la corruption, les manifestants réclament des mesures pour résorber la crise économique, en particulier l’inflation galopante, et également  un tribunal spécial pour juger les responsables de la guerre civile (1989-2003) et le renforcement de la lutte contre la corruption.

ISSA DJIGUIBA

Le Pays

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