Ceux qui ont humblement vécu et défendu en toutes circonstances les causes justes, à leur mort méritent la reconnaissance des autres.
Né en 1918, décédé le 05 décembre 2013 des suites d’une longue maladie, la mort de Nelson MANDELA sera sans aucun doute enregistrée comme un des évènements les plus marquants de ce siècle qui commence. Un évènement qui a enrichi, galvanisé des cœurs meurtris et qui orientera la vie et les actions d’hommes de plusieurs générations de ce monde où l’humanité est en décadence.
La vie de MANDELA, sa lutte, son œuvre aujourd’hui révélées au monde à sa mort, après tant de souffrances et de peine, ont laissé très peu d’hommes indifférents. Le monde contemporain a-t-il enregistré une cérémonie pareille aussi grandiose ? Jamais obsèques d’un ancien chef d’Etat, ou chef d’Etat mort en activité, n’a mobilisé volontairement autant de chefs d’Etat, de responsables politiques d’horizons divers, d’options politiques et de confessions religieuses diverses. Des hommages de partout, à travers le monde, dans l’unanimité totale autour des valeurs hautement humaines qui ont été celles incarnées par l’homme. Quelle grandeur d’âme ! Quelle humilité ! Quel cœur épris de justice et de paix ! Quel courage ! Quelle volupté ! Les qualificatifs et même des superlatifs n’ont pas manqué, tant de l’avis de tous, l’homme fut toute sa vie, dans son comportement l’incarnation des ses convictions. MANDELA a été et demeurera pour l’éternité, la fierté de l’Afrique et de tous les hommes épris de justice.
Il ne sert cependant à rien, d’avoir de l’admiration pour un homme, de faire ses louanges ou celui de son œuvre, si on n’aspire pas à faire comme lui, ou à lui ressembler par ses bons côtés. Il faut en Afrique des MANDELA et des MANDELA. Alors, hommes politiques, femmes, hommes et jeunes d’Afrique, singulièrement du Mali, encore du chemin devant nous. Tous ensemble donc et sans réserve à l’Ecole de MANDELA !
Dors en paix MADIBA !
Bamako, le 11 décembre 2013
Sékou KEITA
76 38 98 71
Source: Info-Matin