Le jeune défenseur malien,  Mamadou Traoré  s’est engagé  le 3 janvier dernier avec Maritimo Funshal (D1 portugaise) pour un bail de 5 ans. Retrouvant  ainsi l’élite, le natif de Bamako espère rester au haut niveau et réaliser ses rêves dont celui de défendre un jour les couleurs de son pays, le Mali. En quelques lettres, Koulouba.com vous retrace le parcours passionnant et impressionnant du jeune talentueux et ambitieux défenseur.      

Né le 3 octobre 1994 à Bamako, Mamadou Traoré est très vite gagné par la passion du football et comme tout jeune joueur africain et amoureux du ballon rond, l’enfant de  Babalabougou effectue ses débuts footballistiques à l’âge de 7 ans dans les rues de ce quartier populaire de Bamako. En ces moments, ses parents ne lui inculquaient que les études. Le football étant le dernier de leurs soucis. Mais le très brillant élève Mamadou poursuit passionnément sa pratique du foot pendant  ses heures perdues ainsi que les week-ends.“J’ai commencé à jouer au foot dans la rue avec mes amis d’école et les week-ends. Je m’entraînais avec mes cousins au centre de formation du Stade du 26 Mars de Bamako. En ce moment le foot n’était pas la priorité de  mes parents, ils voulaient que je fasse les études d’abord”, confie le jeune milieu à Koulouba.com. En parallèle à sa progression scolaire tant surveillée par ses parents, Mamadou dorlotait minutieusement sa passion footballistique. Pour rester en contact permanent avec le ballon rond, il rejoint l’AS Toulé de Badalabougou (alors D3 malienne) alors qu’il était en classe de terminale au Lycée Castors de Bamako (un célèbre établissement scolaire au Mali). Afin d’offrir une meilleure formation universitaire à leur fils, les parents de Mamadou l’envoient après son baccalauréat  poursuivre ses études supérieures en France précisément à Lyon au départ. Une opportunité qui permettra à ce jeune fan du ballon rond de tracer son chemin dans le football. Arrivé à Lyon en 2012, Mamadou s’intéresse aussitôt au ballon, le jeune étudiant jonglera alors l’école et le foot. Il intègre un club de football amateur de la ville lyonnaise (Lyon Duchère) ensuite dans les rangs de Cormontreuil, un club de division d’honneur dans la ville de Reims (ville qu’il a rejointe en changeant d’école).“C’était difficile de fréquenter l’école et faire le foot mais généralement les entraînements c’était la nuit, donc ça ne me dérangeait pas”, explique t-il.

En 2014, Mamadou est détecté par des recruteurs américains de l’université de Pittsburg aux Etats-Unis (Une université qui embrasse l’enseignement et le foot) qui lui offrent une bourse complète. Un endroit idéal pour l’ancien joueur de l’AS Toulé de progresser sur le plan footballistique. Mais l’étudiant et footballeur malien ne restera pas longtemps aux Etats-Unis. Alors qu’il lui restait une année d’études, le natif de Bamako a décidé de donner un coup de frein à sa vie estudiantine en signant son premier contrat professionnel avec Platense FC (D1 de Honduras) pour une durée d’un an. C’est cette année là (2015) qu’il s’est entièrement investi dans sa passion de football en disputant 26 matchs  avec à la clé 6 buts marqués dans le championnat de D1 de Honduras. Après cette belle et passionnante saison, le jeune milieu de terrain malien regagne l’Europe afin de donner un coup de fouet à sa jeune carrière de footballeur. Comme point de relance, Mamadou atterrit au Portugal dans les rangs d’Alta de Lisboa, un club de 4^e division portugaise où il passera 6 mois. Ensuite, en aout 2016, l’ancien joueur de Lyon Duchère rejoint la Turquie et le club de Umraniyespor (D2 truque) avant de recevoir cette saison une offre de Maritimo Funshal, l’un des prestigieux clubs portugais de première division.

Evoluant désormais sous les couleurs de Maritimo Funchal, l’Aigle Espoir (il est défenseur polyvalent) qui a connu une sélection en équipe nationale Juniors du Mali en 2014 nourrit de réelles ambitions quant à un retour en sélection malienne. “Je n’ai pas vraiment de contact avec la sélection malienne, mais j’espère qu’ils pourront me suivre cette année. C’est un rêve de jouer pour l’équipe nationale du Mali un jour. Mais ça se mérite aussi. Donc c’est  à moi de bosser dur et avoir une opportunité Inchallah”, a-t-il  précisé à koulouba.com