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Mali : Une soixantaine de partis politiques somment les autorités de respecter le délai de la Transition

– Il s’agit du Cadre d’échange de partis et de regroupements de partis politiques pour une Transition réussie au Mali

 

Le Cadre d’échange de partis et de regroupements de partis politiques pour une Transition réussie au Mali, composé d’une soixantaine de partis politiques projette des manifestations dans les rues de la capitale et sur l’ensemble du pays si les ”autorités ne respectent pas” le délai de la Transition.
Les responsables du Cadre d’échange se sont exprimés mercredi au cours d’une conférence de presse organisée au Mémorial Modibo Keïta de Bamako pour inviter les autorités de la Transition à respecter le délai de la transition en cours.
« Le non-respect du délai de 18 mois (…) contenu dans la charte de la Transition en son article 22 sera l’échec des autorités de la Transition », a déclaré Kassoum Tapo, ancien ministre de la Justice et Président du Mouvement pour la refondation du Mali (MOREMA) membre du Cadre d’échange.

« S’il faut prendre la rue, pourquoi pas ? Si nous usons de toutes les possibilités démocratiques et qu’on se rend compte qu’en face, nous n’avons pas un démocrate, nous allons finir par utiliser les mêmes moyens qu’eux, nous sommes des Maliens comme eux… » , a souligné Kassoum Tapo.

« Je crois que les 18 mois sont actés par le peuple malien et par la communauté internationale. Maintenant, ceux qui ont pris ces engagements, s’ils violent leur parole donnée, les conséquences en seront tirées. Nous sommes des gens responsables, nous ne sommes contre personne, moi en tout cas, je ne me vois pas associé à d’autres actions que les actions légales et toutes les personnes qui sont ici sont dans cet état d’esprit, mais s’il faut prendre la rue, pourquoi pas ?”, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Bocary Tréta, président du Parti Rassemblement pour le Mali (RPM) a regretté l’annonce faite par le Premier ministre sur l’éventualité du report de la date des élections générales, prévues initialement au 27 février 2027.

« Nous rejetons l’organisation des Assises Nationales de la Refondation de l’Etat qui sont coûteuses et inopportunes (…) Nous soutenons la lutte contre l’impunité et la corruption et demandons à la justice d’agir en toute impartialité et dans le respect des droits de toutes les parties. Nous saluons les efforts de la communauté internationale aux côtés du Mali et les pays du sahel dans la lutte contre le terrorisme », a indiqué Bocary Tréta.

Amarana Maiga

Source : Anadolu Agency
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