Depuis sa frappe du 3 janvier au Mali, l’armée française est accusée de « dommage collatéral ». Un rapport de l’Onu accrédite la mort « d’au moins » 22 personnes, dont 19 civils. L’armée française réfute. Le doute s’est instillé malgré l’absence de preuves. La bataille de l’influence fait rage.
Pour la première fois, un doute effleure les esprits à l’encontre de la force Barkhane, jusqu’alors plutôt épargnée par le soupçon du « dommage collatéral ». Il est inhérent aux conflits contre-insurrectionnels. Pour minimiser leurs pertes et réussir à neutraliser un ennemi diffus qui se dissimule au milieu de la population, et même l’instrumentalise (au Levant, le groupe État islamique accolait ses PC aux hôpitaux civils), les armées occidentales se servent de leur supériorité technologique pour procéder à des frappes de précision. Malgré des procédures très
Source : letelegramme.fr