Ce verdict auquel l’avocat du mis en cause pourrait faire appel porte sur une affaire de mœurs qui défraie la chronique depuis début février.

Le journal le Figaro du Mali a écrit le 7 février dernier que ‘’le président de l’assemblée nationale du Mali, Issiaka Sidibé, a été pris en flagrant délit d’adultère dans son bureau’’ avec sa secrétaire.

Depuis lors, un bras de fer judiciaire s’est engagé entre le directeur de publication du journal, Amy Baba Cissé, et les trois plaignants : l’assemblée nationale, son président et la secrétaire citée dans l’affaire.

En prononçant le verdict, le juge n’a pas précisé s’il s’agissait de la prison ferme, ce qui a laissé perplexe l’avocat du journaliste Me Alassane Diop.

Selon  ce dernier, ‘’C’est 6 mois d’emprisonnement. Mais le juge n’a pas ordonné un mandat d’arrêt. On se sait pourquoi. Il n’a pas prononcé le mot ferme, ni le mort sursis. On ne sait pas pourquoi.’’

Le Journaliste était libre de ses mouvements après le verdict pour l’énoncé duquel les plaignants n’ont pas fait le déplacement au tribunal de la commmune 1 de Bamako.

En réaction, l’avocat de Amy Baba Cissé a dénoncé le rejet par le juge d’une partie des exceptions qu’il a soulevées.

Soulignant son désaccord, maitre Alassane Diop a déclaré : ‘’ c’est une décision de justice. Comme vous le savez toute décision de justice est sujette à critique. Notre justice balbutie souvent, elle est souvent critiquée. Je vous assure que la décision qu’on vient de nous rendre ne nous permet pas aussi de la comprendre.’’

L’avocat a enfin déclaré : ‘’Je vais rencontrer le client. On va décortiquer la décision et on verra la suite. On a 15 jours pour faire appel. On mettra à profit ce délai-là.’

 

AD/cat/APA