18 décembre 2017 – Un Casque bleu guinéen est décédé de ses blessures suite à l’une des quatre attaques menées contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) vendredi à Kidal.
Le soldat de la paix a succombé à ses blessures à la clinique Pasteur de Bamako, a annoncé lundi la MINUSMA sur son compte Twitter. La Mission a présenté ses condoléances au gouvernement de la Guinée ainsi qu’à la famille du défunt.
Vendredi soir, les Casques bleus de la MINUSMA ont repoussé quatre attaques dans la ville du nord du Mali.
Vers 19 heures locales, une patrouille de la mission onusienne a été la cible de tirs nourris par des hommes armés non identifiés. Peu de temps après, deux postes de l’opération de maintien de la paix situés autour de la ville furent la cible de tirs, auxquels les Casques bleus ont immédiatement et vigoureusement riposté. Simultanément, la Force de la MINUSMA ont repoussé une attaque sur son camp avec succès, alors que des mesures appropriées étaient prises pour la protection du camp et du personnel.
Un autre Casque bleu et trois civils ont été blessés lors de ces attaques. La MINUSMA a immédiatement pris des dispositions médicales pour les soigner.
Le Représentant spécial du Secrétaire général au Mali et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, a fermement condamné ces attaques contre les soldats de la paix.
« La paix a une fois de plus été la cible d’assaillants lourdement armés à Kidal. (…) Ces actions expriment clairement une volonté délibérée de mettre les populations en danger », a déclaré M. Annadif dans un communiqué publié par la MINUSMA au lendemain des attaques. « Je mets en garde ces semeurs de chaos qui se heurteront, comme aujourd’hui et toujours, à une réponse vigoureuse des Casques bleus, dont je salue la détermination », a-t-il ajouté.
Pour le Représentant spécial, « il est totalement inadmissible » que le personnel de la MINUSMA soit la victime de « telles entreprises destructrices organisées par des individus misérables et désœuvrés qui mettent également en péril la population de Kidal ».
Source: ONU