« Tous les services de l’État sont mobilisés », assure-t-on au Quai d’Orsay. Le centre de crise du ministère des Affaires étrangères est saisi, mais la discrétion étant gage d’efficacité, aucun détail sur les démarches en cours pour faire libérer Olivier Dubois. Après la diffusion de la vidéo dans laquelle le journaliste expliquait lui-même avoir été enlevé par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, Paris s’était d’abord limité à confirmer sa « disparition ». Depuis, les autorités ont clarifié leur position : Olivier Dubois est bel et bien considéré comme « otage » au Sahel.
Nous savons que nous sommes ta raison de tenir
Il y a la mobilisation des autorités, il y a aussi celle des proches d’Olivier Dubois. Un comité de soutien formé par de nombreux amis et collègues du journaliste s’est constitué, au Mali et en France. L’association Reporters sans frontières, ainsi que des collectifs d’anciens otages ou même les rédactions pour lesquelles travaille Olivier Dubois – Libération, le Point, Jeune Afrique – sont également actifs, dans la presse et sur les réseaux sociaux notamment, afin d’alerter l’opinion publique sur son cas et de marteler ces messages : Olivier Dubois a été enlevé dans le cadre de son travail : couvrir l’actualité malienne. Un travail risqué et nécessaire.
Il y a l’espoir que tu vas bien et que tu t’accroches
RFI