Les narcotrafiquants qui voulaient faire de Bamako la plaque tournante du trafic de drogue l’en ont pris à leurs dépens. L’Office central des stupéfiants vient de mettre fin au projet d’un réseau international de ce commerce illicite en saisissant environ trois tonnes de cette substance nocive et en arrêtant certains membres de ce réseau, apprend-on de Rfi.

La guerre entre narcotrafiquants et OCS bat son plein

La douane redouble de vigilance pour mettre sous l’éteignoir tous ceux qui ambitionnent de faire du Sénégal la nouvelle plaque tournante du trafic de stupéfiants. Dans un communiqué rendu public par le Bureau des relations publiques de la Douane, peu de temps après la saisie : « La Brigade haute mer a saisi, ce vendredi, 720 kg de chanvre indien (43 millions) sur deux personnes tandis que celle de Joal a mis la main sur 190 kg (11 millions) de chanvre indien, soit 910 kg. »

Des patrouilles éclatées ont été mises en place par le Directeur général de la Douane, Pape Ousmane Guèye, et ses hommes pour freiner les velléités des narcotrafiquants qui souhaitent faire du Sénégal un paradis de la drogue. Cette tactique s’est révélée payante au regard des résultats obtenus et Joal « avait été distinguée lors de la Journée internationale de la Douane, le 26 janvier dernier, pour ses résultats remarquables dans la lutte contre les produits stupéfiants ».

Le succès de l’opération du vendredi dernier est à mettre tout particulièrement à l’actif de la Brigade haute mer et l’unité douanière de Joal qui « appartiennent à la subdivision maritime des Douanes ». Le bilan de leur prise de l’année dernière se chiffre à « plus de 6 tonnes de diverses drogues (cocaïne, chanvre indien, amphétamines, métamphétamines...»

Conjointement aux opérations douanières, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) multiplie également les actions dans ce sens. Cette structure a saisi 1, 10 tonne de chanvre indien le 18 Mai 2015 et mis la main sur la célèbre animatrice radio Aïda Patra appréhendée en possession de chanvre indien. Toute cette traque est faite « pour protéger la santé publique et l’économie nationale », dit-on du côté de Dakar.

Source: afrique-sur7