Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a reçu, en début de soirée du mercredi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Michaël Bogdanov, conduit par son homologue malien des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop.

C’était à la faveur d’une audience, qui a finalement pris l’allure d’une séance de travail. Pour la circonstance, le président de la République était entouré du secrétaire général adjoint de la présidence, l’ancien ministre, Moustapha Ben Barka, des ministres des Mines, Tiémoko Sangaré, de la Défense et des Anciens Combattants, Abdoulaye Idrissa Maïga, de l’Investissement et de la Promotion du Secteur privé, Konimba Sidibé.
Cette audience qui se situait dans le cadre du compte rendu de la rencontre de la Grande commission mixte russo-malienne, qui s’était réunie durant toute la journée du mercredi et dont les conclusions ébauchent les solutions heureuses aux défis qui affectent nos deux pays, notamment le phénomène du terrorisme et le sous-développement.
La Russie et le Mali sont deux pays qui se connaissent bien pour avoir scellé un pacte de coopération remontant aux premières heures de notre indépendance. Ibrahim Boubacar Keita et son hôte ont beaucoup échangé sur cette époque.
« Je dois dire que le président Kéïta connait bien l’histoire des relations russo-maliennes depuis les années 60. Il m’a impressionné par sa trop grande connaissance de la culture et de la littérature russe et il sait que nos relations sont basées sur l’amitié entre les deux peuples… », a confié le diplomate russe à sa sortie d’audience.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a également profité de cette opportunité pour réaffirmer au chef de l’Etat, l’engagement de son pays à donner un nouvel élan aux échanges commerciaux et culturels avec le Mali. Il a également assuré le président Keita de la disponibilité de la Russie à aider notre pays non seulement à faire face au terrorisme, mais à rétablir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
Cette audience a également permis aux deux parties de confirmer la volonté politique de part et d’autre à faire avancer les relations de coopération entre nos deux pays, notamment dans les domaines politique, économique et commercial. Ils ont aussi parlé de la coopération culturelle, en particulier la formation des cadres.
Les échanges ont bien sûr porté également sur la coopération militaire. Là-dessus, ils ont convenu de mettre les efforts en commun pour venir à bout du terrorisme qui sévit dans notre pays et qui est également un défi ailleurs à travers le monde.

A. O. DIALLO

Source: essor