Antonio Guterres déplore par ailleurs 405 violations présumées des droits humains. Parmi elles, près de 300 cas ont été commis par les groupes armés extrémistes, 23 par les milices d’autodéfense, 27 par les groupes armés signataires et 3 par les éléments armés non identifiés.
55 cas de ces violations sont attribués aux forces de défense et de sécurité maliennes. Selon le document, celles-ci sont accompagnées dans certains cas de personnel militaire étranger, pendant la conduite des opérations dans le centre. Toutefois, le rapport note une baisse de 40 % par rapport à la période précédente ayant occasionné 684 violations des droits humains.
Le Gouvernement du Mali dit regretter que le Secrétariat général rapporte dans un document officiel des allégations graves, sans vérification minutieuse et sans fondement. Selon lui, ces allégations ternissent l’image du Mali, sapent le moral des troupes en opération. Le Gouvernement a en outre invité le Secrétariat des Nations Unies à s’écarter de cette posture négative et hostile et à s’inscrire dans la démarche qui justifie sa présence au Mali.
Studio Tamani