Ainsi donc, IBK espère réussir là où a lamentablement échoué son mentor et ancien patron, Alpha Oumar Konaré ? L’actuel locataire de Koulouba croit donc qu’il peut faire mieux qu’ATT ? Lui qui, depuis son élection en 2013, n’a initié aucun projet, inauguré aucune infrastructure digne de ce nom. IBK croit donc pouvoir réviser la Constitution ?
Il n’a ainsi tiré aucune leçon des contestations de 2017 et des grosses humiliations qu’il a subies ? Obligé qu’il a été de renoncer à son projet, à se dédire. Lui qui avait promis d’aller jusqu’au bout.Apparemment, non !
Il y croit en sa future nouvelle Constitution, en ceux qui lui murmurent et susurrent à ces oreilles que c’est possible ; ceux qui, déjà, distribuent des liasses de billets pour la circonstance. Il y croit tellement qu’il a fait promettre à son Premier ministre que c’est possible, en face du président Emmanuel Macron, auquel le Dr. Boubou Cissé a annoncé «la tenue du référendum d’ici à la fin de l’année et les législatives en juin 2020».
Comme il y’a de cela deux ans, Ibrahim Boubacar Kéïta refuse d’écouter son peuple, fait le mort face aux contestations et se comporte comme celui qui «gère la situation». Alors même que tout le monde sait que son seul et unique «démarreur» n’est autre que la Communauté internationale, auprès de laquelle il prend des conseils ; reçoit des instructions et rend des comptes.
Malgré la grosse humiliation qu’il a subie il y’a de cela deux ans, IBK pense pouvoir, cette année, de force, faire passer son référendum, parce qu’il a pu débaucher quelques membres de la Plateforme An te Abana.
Un entêtement auquel les vrais leaders de ce Mouvement répondent au quotidien en prouvant à IBK, à travers correspondances, réunions de sensibilisation et autres interventions, qu’il est impossible de réviser la Constitution et qu’ils s’interposeront à toutes les tentatives dans ce sens.
Les jours à venir promettent d’être chauds…
MK
Nouvelle Libération