Cet après midi à l’occasion de la cérémonie de lancement de la Plateforme pour le changement, l’ex-général de l’Armée malienne, Moussa Sinko Coulibaly a critiqué la gouvernance d’IBK. Il le demande de démissionner de son poste avant la présidentielle ou de ne pas être simplement candidat.
La Plateforme pour le changement a lancé ses activités cet après midi sur le terrain de football de Magnambougou. L’ancien général de l’Armée malienne, Moussa Sinko Coulibaly a dénoncé les tares de la gouvernance du president Ibrahim B. Keita. Il explique: »le pays est mal gouverné. Tous les marchés de l’Armée ont été surfacturés, la santé est paralysée, il n’y a pas de justice pour le peuple mais pour la famille, les terroristes, les amis et les bons criminels ». Selon M. Coulibaly, il faut et il y aura un changement cette année au sommet de l’Etat.
« Nous (Les Maliens) sommes la risée du monde entier. Il est difficile de vivre au Mali et il est honteux de se montrer malien à l’extérieur », indique M. Coulibaly qui promet d’apporter le changement « il n’y aura pas de distinction entre Maliens, nous invitons tous les Maliens sans exception à rejoindre notre plateforme ». « Il est ouvert à tout le monde. Il appartient à tous ceux qui aspirent au changement », précise-t-il.
« Nous voulons une armée réformée, de l’école pour nos enfants, de bons engrais et non frelatés. Nous voulons instauré un climat d’affaire saine et sans chantage. J’assure qu’au mois de juin prochain, nous allons faire partir cette équipe qui a faillit sur toute la ligne. Nous allons demander au président Keita de se réveiller au propre comme au figuré. Son régime n’a rien apporté aux Maliens », indique-t-il tout en demandant de la patience à ses militants avant la fin du quinquennat du président IBK.
Moussa Sinko demande la démission d’IBK. A défaut, il lui conseille de ne pas être candidat en 2018. « S’il n’écoute pas notre conseil, même certains de ses 40 ministres ne voteront pas pour lui. Nous avons souffert, mais nous battrons pour ce pays qui nous a tout donné « .
Pour un premier test, la Plateforme a mobilisé plus de 60 000 personnes venues de l’interieur du pays et du district.
La Rédaction