Le constat est sans appel : un an après le départ de la force Barkhane de sa base de Ménaka (nord-est du Mali), le contexte sécuritaire et humanitaire de la région s’est sévèrement dégradé en faveur des groupes djihadistes. Les quatre cercles (1) de la région de Ménaka sont désormais sous le contrôle de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), qui a pris le dessus sur son rival lié à Al-Qaida, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), après l’avoir chassé de son bastion de Tidarmène le 11 avril 2023.
Source : la-croix.com