Au Mali, on est toujours sans nouvelle d’un journaliste d’un journal local, enlevé jeudi 27 décembre par de présumés jihadistes entre deux localités du centre du pays. Samedi 29 décembre, les confrères d’Issiaka Tamboura se sont réunis à Bamako pour réclamer sa libération.
C’est entre les localités de Boni et de Nokara, situées au centre du Mali, qu’Issiaka Tamboura a disparu, enlevé par de présumés jihadistes, selon son entourage.
Le véhicule du journaliste, à bord duquel il était seul peu avant son enlèvement, a été retrouvé du côté nord des collines de la localité de Nokara, où plusieurs personnes ont disparu ces dernières semaines. Selon l’un de ses confrères, il avait sur lui une carte professionnelle au moment de son enlèvement.
Rassemblement
L’affaire a créé un vif émoi au Mali. Les confrères du journaliste se sont réunis samedi 29 décembre à la Maison de la presse de Bamako pour réclamer la libération du directeur de la publication de l’hebdomadaire Soft. « La profession est en danger, nous devons tout faire pour le retrouver », a affirmé un homme de médias.
Le ministre de la Communication et de l’Information numérique a également effectué le déplacement. « L’Etat malien mettra tout en œboniuvre pour le retrouver », a-t-il déclaré avant d’appeler à la prudence dans le traitement médiatique de cette affaire.
RFI