Édith Blais, une Canadienne de 34 ans et son compagnon, Luca Tacchetto, un Italien de 30 ans, enlevés en décembre 2018 au Burkina Faso dans les environs de Bobo-Dioulasso, quand ils ont été vus la dernière fois, ont été retrouvés, le vendredi 13 mars 2020, par les casques bleus de la mission de l’ONU au Mali, à Kidal.
Les otages Edith Blais et Luca Tacchetto, enlevés il y a 15 mois au Burkina Faso, ont échappé à leurs ravisseurs avant d’intercepter «un véhicule civil» qui les conduits jusqu’à un point de contrôle de la Minusma. Edith Blais et Luca Tacchetto ont ensuite été escortés par les Casques bleus jusqu’à un camp de la MINUSMA à Kidal, au nord du Mali. La Canadienne et son ami et ont passé la nuit du vendredi à samedi. Samedi matin, les deux ex-otages ont été transportés par un avion de l’ONU jusqu’à Bamako.
Sur les réseaux sociaux, Olivier Salgado, l’un des portes paroles de la Munisma, un tweeté des photos et des vidéos où l’on voit les ex otages avec le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif et le président du Mali Ibrahim Boubacar Kéïta à Koulouba, la présidence du Mali. «Je viens de parler à Edith Blais et Luca Tacchetto. Je peux confirmer qu’ils sont en sécurité. Je veux remercier mon homologue malien Tiébilé Dramé et le président du Mali Ibrahim Boubacar Kéïta, la Minusma et le Burkina Faso pour leur coopération », un tweeté, le ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne.
La famille d’Édith Blais était sans nouvelles de la Sherbrookoise depuis le 15 décembre 2018. Cette dernière était prévue pour travailler avec une organisation qui tentait de reboiser des régions du Togo. Elle voyageait en voiture avec son ami Luca Tacchetto au Burkina Faso lorsque toutes les communications avec leur famille sont interrompues brusquement. Le duo avait été vu pour la dernière fois à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville en importance du Burkina Faso, dans le sud-ouest. Ils prévoyaient se rendre dans la capitale, Ouagadougou, avant de traverser la frontière avec le Togo, au sud. Les détails de leur fuite et l’identité de leurs ravisseurs n’ont pas été dévoilés.
Source: Journal le Républicain-Mali