Lors de la traditionnelle rencontre entre le gouvernement et la presse, Amadou Koïta, ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, a édifié les journalistes sur les sujets relatifs à l’état de distribution des cartes d’électeurs depuis le 20 juin dernier jusqu’à ce jour, les élections à venir, le financement des partis politiques… C’était le samedi 14 juillet 2018 au Centre d’Information Gouvernement du Mali (CIGMA).
Après vingt-quatre jours de travail pour l’équipe de distribution des cartes électeurs, le taux de retrait est à 51,54%. Selon la répartition par région et à l’étranger, la région de Sikasso se classe en première position soit 65,88% suivie de Ségou avec 65,98%. Les régions de Tombouctou, Gao et Koulikoro arrivent respectivement à la 3ème, 4ème et 5ème place. Le taux de retrait à Kidal est de 51,95% soit la 6ème place, suivie des régions de Kayes avec 47,48% et Mopti 46,19%. Le District de Bamako occupe la 9ème place avec un taux de retrait de 37,97%. Ainsi, les Maliens de la diaspora bouclent la boucle avec un taux de 19,72%.
Le ministre Amadou Koïta a rappelé que le vote est un droit pour tout citoyen, un devoir moral et civique. « C’est le vote qui nous permet de protéger ce qui est le plus sacré c’est-à-dire la démocratie », indique-t-il tout en souhaitant que ceux qui n’ont pas encore retiré leurs cartes le fassent dans le délai légal pour que le taux de retrait de 100% soit atteint. A l’en croire, compte tenu de l’importance de cette élection tant sur le plan de la consolidation de la démocratie, que pour le renforcement des institutions de la République, l’Etat a pour la première fois financé une élection à 100% depuis 1992.
Concernant le projet de décret portant sur la répartition de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques, le ministre Koïta dira que la loi électorale stipule que l’Etat intervient aux côtés des partis politiques à hauteur de 0,25%. « Il y avait 65 partis qui avaient postulé dont 64 ont été retenus. La clé de répartition est la suivante 15% pour les partis politiques ayant participé aux élections, 40% pour les députés, 35% pour les conseillers communaux et 10% pour les femmes élues », conclut-il.
Bourama Camara
Source: Le Challenger