Le projet de Constitution présenté au chef de la junte, au pouvoir depuis trois ans, prévoit la mobilisation générale et déclasse la langue française en la reléguant au rang de « langue de travail ».
Le projet de nouvelle Constitution au Mali renforce les pouvoirs du président, lui permet d’ordonner la mobilisation générale dans ce pays déstabilisé par la violence, et relègue le français au rang de « langue de travail ».
Il a assuré que les Maliens s’étaient exprimés « sans aucune entrave » sur son élaboration, dans un contexte où un certain nombre de partis et d’acteurs politiques ont remis en cause la teneur et même la nécessité d’une nouvelle Constitution, mais où toute contestation organisée est réduite à une expression minimale depuis des mois. …
Source : ouest-france.fr