Le gouvernement malien a évoqué jeudi des “contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et à la cohésion au sein des forces armées” pour reporter la reprise du procès du putschiste Amadou Haya Sanogo prévue le 13 janvier devant la cour d’assises de Bamako.
Selon de nombreux observateurs, la cause du report est due au fait que le nom du général Ibrahim Dahirou Dembélé est cité dans l’affaire. Aujourd’hui ministre de la Défense, il était chef d’état-major général des armées à l’époque des faits.
Le capitaine Sanogo et ses accusés doivent être jugés pour complicité d’assassinat et d’enlèvement suite à la découverte en décembre 2013 d’un charnier contenant les corps d’une vingtaine de parachutistes, vraisemblablement tués dans les jours ayant suivi le putsch de mars 2012 contre le président Amadou Toumani Touré.
Source: Agence de presse Xinhua