Tout juste après la cérémonie de signature du protocole de don relatif au financement du Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM), le coordinateur du projet d’appui à la Gouvernance Economique (PAGE), Sory Bamba, a précisé les objectifs visés par ce projet avant d’expliquer les avantages.
C’est dans ce souci d’amélioration de la compétitivité économique que le gouvernement du Mali a sollicité et obtenu cet appui institutionnel auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM).
Pour le coordinateur Sory Bamba, le projet PACEM a deux objectifs principaux, à savoir : amélioration du cadre des investissements et favoriser l’exportation des produits locaux notamment ceux de la filière bétail-viande.
Plus spécifiquement, le PACEM ambitionne de lever les contraintes qui empêchent le secteur privé malien de jouer un rôle moteur dans la création de richesses et la promotion d’une croissance forte et soutenue.
Aussi, il s’agira d’accroître l’investissement privé en améliorant les capacités de l’Agence pour la Promotion des Investissements ; favoriser la contribution des entreprises au PIB en facilitant des échanges économiques et la compétitivité des entreprises maliennes.
Il vise à développer des opportunités d’exportation et le renforcement des capacités des PME-PMI maliennes, notamment dans le domaine des PME de la filière bétail/viande par le soutien aux structures d’appui à l’exportation ; améliorer significativement le climat des affaires par la mise en œuvre les réformes foncières.
Enfin, il s’agira d’accroître le cadre du Partenariat Public-Privé; compléter et renforcer les acquis des programmes d’appuis budgétaires notamment le Programme d’appui aux réformes de la gouvernance économique (PARGE 2015-2016) et le Programme d’appui à la croissance économique (PACE 2017–2018).
Comme avantages, Sory Bamba souligne que le PACEM permettra d’attirer les investisseurs, de favoriser la création d’entreprises privées et d’emplois. Aussi, il permettra de créer la plus value, en ce sens que le bétail ne sera plus exporté sur pied, mais plutôt la viande plus valorisée au niveau des structures de ravitaillement. Des abattoirs tournés vers l’exportation de la viande de qualité pourront valoriser davantage la consommation de produits carnés.
Mahamane Maïga
lejecom