Le musicien Sidiki Diabaté a passé la nuit en prison. Son ancienne compagne l’accuse, entre autres, de menaces, séquestration et coups et blessures. Une enquête est ouverte.
L’affaire fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Placé sous mandat de dépôt, le musicien et fils de Toumani Diabaté, Sidiki Diabaté, est suspecté de séquestration, coups et blessures aggravés, attentat à la pudeur et détention de chanvre.
Son ancienne compagne, Mariam Sow, raconte dans une vidéo diffusée par une page Facebook, qu’elle a subi des mois de sévices, surveillée par un des hommes de l’artiste. Une enquête a été ouverte et plusieurs perquisitions ont été menées au domicile de l’accusé.
La défense parle d’un « règlement de compte »
Du côté de la défense, on parle de complot amplifié par les réseaux sociaux. Le camp Diabaté reproche à l’instruction d’être menée à charges, sans respect de la préemption d’innocence. Il s’agirait même d’un « règlement de compte ».
Sidiki Diabaté étant proche de l’ancien président déchu Ibrahim Boubakar Keïta, ces accusations permettraient, selon eux, à la junte de fustiger les dérives d’un « ancien Mali » au profit d’un « nouveau ». Un vocabulaire très en vogue sur internet.
Devant l’ampleur de l’affaire, la partie civile souhaite prendre son temps pour communiquer. Au cours d’une conférence de presse qui se tiendra dans les prochains jours, les avocats de Mariam Sow détailleront les éléments qu’ils ont en leur possession.
Source : RFI