C’est un nouveau pas de franchit pour le gouvernement dans le processus de convaincre la CEDEAO pour la levée l’embargo le 3 juillet prochain. La nouvelle loi électorale a été ce vendredi 17 juillet par 115 pour, 3 contre et o abstention. Très contestée cette loi a fini par avoir le quitus des membres du Conseil national de Transition (CNT), après 92 amendements.
Après de houleux débats et 92 amendements, l’organe législatif de la transition a voté majoritairement pour l’adoption de la loi électorale ce vendredi. Il s’agit d’une élément clé du plan d’action du gouvernement, adopté le 02 août 2021 par le CNT qui prévoit parmi les axes prioritaires, l’organisation d’élections générales dont la première des actions est la création de l’organe unique de gestion des élections. La mise en œuvre de cette action a pour corollaire la nécessaire relecture de la loi électorale et mettre fin aux crises post-électorales dans le pays. L’adoption de cette loi s’inscrit également dans la mouvance des négociations entre les autorités du pays et la CEDEAO.
« Le pays attend le retour à l’ordre constitutionnel. Cela ne pas se faire sans l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. L’une des raisons de la crise que notre pays a connu s’est quand même le déficit de gouvernance en matière électorale. Ainsi avec ce vote, le CNT vient de poser les bases du renouveau au Mali en matière électorale et qui, on l’espère, va aussi éviter les crises post-électorales à l’avenir », énonce Nouhoum Sarr, Membre du CNT.
Pour rappel, ce projet de loi portant loi électorale a été adopté au cours du conseil des ministres du mercredi 24 novembre 2021. Ce texte consacre entre autres, la création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections, l’affirmation du principe du vote électronique, le plafonnement et le contrôle des dépenses de campagne électorale.
Aly Asmane Ascofaré
Source : Journal du Mali